Ce novembre, du 10 au 27 novembre, nous étions ravis d'accueillir à Stockholm en Suède, la quatrième cohorte iPRIS, 2024C ! Ces experts de la réglementation du Liberia, du Ghana et du Zimbabwe ont suivi une formation intensive de 2,5 semaines. Cette cohorte 2024C est la quatrième cohorte à participer au projet iPRIS après le premier groupe francophone. La cohorte française a été précédée par deux cohortes anglophones et une cohorte francophone. La première cohorte iPRIS 2023A, composée de régulateurs du Nigeria, du Kenya, de la Namibie, de l'Eswatini, du Soudan du Sud, de la Zambie et de la Sierra Leone, est sur le point de terminer son cycle iPRIS cette année.

La cohorte 2024C se réunira pendant une semaine, quatre mois après le début du programme, dans l'un des pays africains représentés dans leur groupe, pour la phase africaine. Cette rencontre d'une semaine offrira une plateforme aux participants pour examiner l'avancement de leurs initiatives de changement, partager leurs résultats et engager des discussions pour améliorer davantage leurs initiatives de changement. Un an après le début du programme (novembre 2025), l'efficacité et les progrès des initiatives de changement mises en œuvre par les ARN participantes seront évalués en partenariat avec les experts africains et européens des télécommunications.

Pour la première fois dans l'histoire de la COP, la Présidence a reconnu le rôle de la numérisation dans les discussions climatiques, en désignant une Journée de la Numérisation. La Conférence des Nations Unies sur le changement climatique de 2024 à Bakou, en Azerbaïdjan, mettra en avant la piste de l'Action Verte Numérique, soulignant le rôle de la numérisation dans la résilience climatique. Les technologies numériques offrent un potentiel immense pour améliorer l'efficacité de la production alimentaire et de l'approvisionnement en Afrique, promettant des avantages économiques, sociaux et environnementaux significatifs.

Stimuler une action climatique transformative

 

Le 16 novembre 2024, deux événements clés auront lieu : une réunion de haut niveau et le lancement de la Déclaration sur l'Action Verte Numérique, tous deux axés sur la manière dont les technologies numériques peuvent stimuler une action climatique transformative.

La Table Ronde de Haut Niveau sur le Chemin de l'Action Numérique pour un Monde Vert explorera comment la technologie peut faire avancer les objectifs climatiques. Parmi les intervenants clés figurent S.E. Mme Nigar Arpadarai, Championne de Haut Niveau pour le Changement Climatique de la COP29, S.E. M. Rashad Nabiyev, Ministre du Développement Numérique et des Transports de l'Azerbaïdjan, et S.E. Mme Doreen Bogdan Martin, Secrétaire Générale de l'Union Internationale des Télécommunications (UIT).

La table ronde, modérée par M. Tomas Lamanauskas, Secrétaire Général Adjoint de l'UIT, présentera les points de vue de représentants gouvernementaux de Bahreïn, du Brésil, de Chine, d'Égypte, d'Estonie, du Japon, du Kazakhstan, et d'autres pays.
L'événement réunira également des partenaires tels que l'AIEA, la CEE-ONU, la CNUCED, le PNUD, le PNUE, l'UNESCO, l'ONUDI, la Banque mondiale, ainsi que des leaders du secteur privé issus d'entreprises comme Alibaba, Cisco, Google et Nokia.

Déclaration COP29 sur l'Action Verte Numérique

La réunion de haut niveau se conclura par l'adoption de la Déclaration sur l'Action Verte Numérique, un engagement mondial pour promouvoir une numérisation favorable au climat, réduire les émissions des TIC et élargir l'accès aux technologies vertes.
La Déclaration appelle à la collaboration entre les gouvernements, le secteur privé et les organisations internationales pour faire avancer la numérisation durable, en particulier dans les régions en développement. Elle encourage des cadres réglementaires soutenant les pratiques numériques écologiques, positionnant ainsi la numérisation comme un élément clé de l'action climatique mondiale.

Les gouvernements et les parties prenantes sont invités à approuver la Déclaration, rejoignant un effort unifié pour tirer parti de l'innovation numérique en faveur d'un avenir durable.

Nous sommes ravis d'accueillir la quatrième cohorte iPRIS, 2024C ! Du 10 au 27 novembre, des experts de la réglementation du Liberia, du Ghana et du Zimbabwe suivront une formation intensive de 2,5 semaines. Pendant cette période, ils feront connaissance et échangeront  pour un avenir plus solide des télécommunications en Afrique.

Le groupe de participants 2024C sera la quatrième cohorte à participer au projet iPRIS après que le premier groupe francophone aura participé à sa première formation entre pairs au Luxembourg. La cohorte française a été précédée par deux cohortes anglophones et une cohorte francophone. La première cohorte iPRIS 2023A, composée de régulateurs du Nigeria, du Kenya, de la Namibie, de l'Eswatini, du Soudan du Sud, de la Zambie et de la Sierra Leone, est sur le point de terminer son cycle iPRIS cette année.

Experts en télécommunications de Gambie et Dr Bengt Mölleryd de SPIDER examinant le plan de projet d'initiative de changement lors de la session entre pairs iPRIS à Dar es Salaam en septembre 2024.)

 

La cohorte 2024C se réunira pendant une semaine, quatre mois après le début du programme, dans l'un des pays africains représentés dans leur groupe, pour la phase africaine. Cette rencontre d'une semaine offrira une plateforme aux participants pour examiner l'avancement de leurs initiatives de changement, partager leurs résultats et engager des discussions pour améliorer davantage leurs initiatives de changement. Un an après le début du programme (novembre 2025), l'efficacité et les progrès des initiatives de changement mises en œuvre par les ARN participantes seront évalués en partenariat avec les experts africains et européens des télécommunications.

 

 

SPIDER, à travers sa directrice et la coordinatrice d’iPRIS francophone, a participé à la 22e réunion annuelle de Fratel à Libreville. Cette réunion du réseau francophone de régulation des télécommunications était organisée par l’Autorité de régulation du Gabon, l’ARCEP, et avait pour thème : « Quels modèles d’affaires et quelles stratégies des opérateurs télécom, dans le futur ? » L’objectif principal de la réunion était d’échanger sur les évolutions technologiques et les potentiels nouveaux défis de régulation.

La réunion, qui s’est tenue du 26 au 27 novembre 2024, a réuni plus de 120 participants, représentant 15 autorités de régulation, membres de Fratel, des organisations sous-régionales de régulation (ARTAO, ARTAC), des institutions internationales (UIT, Smart Africa) et des acteurs du secteur. Le programme était ponctué de prestations artistiques mettant en valeur le patrimoine culturel gabonais. L’ouverture et la clôture ont été rehaussés par des textes de l’artiste slameur Ferel, et la soirée de gala a été animée par de nombreux groupes dont le célèbre Tandima.

L’occasion a été donnée à SPIDER et l’IRL de faire un point sur le programme iPRIS, et notamment d’annoncer les régulateurs qui sont invitées à participer à la prochaine cohorte francophone d’IPRIS. Il s’agit des ANR du Bénin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de la Guinée Conakry, de la Guinée Équatoriale, et de la RDC. Ils se retrouveront au Luxembourg en septembre 2025 pour une formation de deux semaines.

Cette réunion annuelle a compris des sessions dédiées aux acteurs impliqués dans l'amélioration des services et des régulations des télécommunications. Deux réunions supplémentaires pour les membres de Fratel et les dirigeants des autorités ont également abordé la question : « Quelles régulations concernant les investissements et les innovations ? » Cet événement a servi de plateforme pour les régulateurs et les autres parties prenantes clés du secteur des télécommunications afin de partager leurs points de vue sur la structure réglementaire pour l'avenir.

Pour rappel, Fratel a pour objectif de contribuer à la formation et à la collaboration entre ses membres.

Pour en savoir plus : https://www.fratel.org/21e-reunion-annuelle-les-26-et-27-novembre-2024-a-libreville/

Photos de la 22e réunion annuelle de Fratel 2024 au Gabon.

Malena Liedholm Ndounou, coordinatrice d’iPRIS francophone à SPIDER, Ruffus Samuel, représentant de l’ARTAO, Caroline Wamala Larsson, Directrice de SPIDER, Bernice Edande, Secrétaire Permanente de l’ARTAC.

 

Jean-Jacques Massima-Landji, Représentant de l’UIT pour l’Afrique centrale et le Madagascar

La phase de suivi régionale 2024A pour l'Afrique s'est tenue à Dar es Salaam, en Tanzanie, du 7 au 10 octobre 2024. La cérémonie d'ouverture officielle a été honorée par Dr Jabiri Kuwe Bakari, Directeur Général de l'Autorité de Régulation des Communications de Tanzanie (TCRA), et Barbara Barone, Responsable de la politique pour le numérique au service du développement à la Commission européenne en Tanzanie.

(Au cours de la session d'une semaine, des experts africains en télécommunications, issus des autorités nationales de régulation des télécommunications du Lesotho, de Maurice, de l'Afrique du Sud, de la Tanzanie, de la Gambie et de l'Ouganda, ont présenté les progrès et les résultats de leurs initiatives de changement. Les initiatives de changement sont au cœur du programme iPRIS et sont spécialement conçues pour s'aligner avec les agendas stratégiques des régulateurs nationaux participants. Il s'agit de projets stratégiques choisis et entrepris par les régulateurs nationaux afin de contribuer à réduire la fracture numérique.

Le programme d'une semaine a proposé une série complète de sessions pour améliorer les compétences et les connaissances dans divers domaines de la régulation des TIC. Les experts ont participé aux ateliers sur les techniques d'enquête, la couverture du haut débit et la satisfaction des consommateurs, animés par Peter Thornqvist ; conseiller principal en politique et agent juridique à l'Agence nationale des télécommunications et de la poste de Suède (PTS). Sele Pokima de l'Assemblée des Régulateurs de Télécommunications d'Afrique de l'Ouest (WATRA) et Andrew Changa de l'Organisation des Communications de l'Afrique de l'Est (EACO). Les délégués ont aussi partagé leurs perspectives sur l'harmonisation régionale visant à promouvoir le développement économique et social dans la région.

Kerstin Borglin de SPIDER a animé une session interactive sur les bases de la gestion de projet et les cadres SERA (Suivi, Évaluation, Redevabilité et Apprentissage), engageant les participants dans un apprentissage pratique pour améliorer l'efficacité des programmes et affiner les compétences en évaluation d'impact. D'autres sessions ont couvert les fondamentaux de la gestion de projet et les cadres SERA pour renforcer l'efficacité des programmes et l'évaluation d'impact. Dr, Caroline Wamala Larsson a dirigé une session sur les stratégies de diversité et d'inclusion, dotant les participants d'outils pour favoriser des environnements inclusifs et équitables au sein de leurs organisations de télécommunications.

Jean François Le Bihan, Mugisha Philip Bisanda, Talib Sheriff et René Summer d'Ericsson ont fourni des informations précieuses sur la transition des technologies héritées, la mise en œuvre de cadres de cybersécurité pour la régulation des télécommunications et l'exploitation du potentiel de la bande E dans les réseaux 4G et 5G.
Au cours de la formation, les régulateurs des télécommunications

 

Voici quelques photos de la phase de suivi pour l'Afrique, qui s'est tenue à Dar es Salaam.

L’équipe SPIDER avec Dr Jabiri Kuwe Bakari – Directeur Général de l'Autorité Régulatrice des Communications de Tanzanie (TCRA), et l'ingénieur M. Christopher John Assenga, Ingénieur Principal, TCRA,

 

Talib Sheriff, directeur national d'Ericson Tanzanie, présente aux participants des perspectives régionales et mondiales sur la 2G, la 3G et la 5G.

 

Des experts africains et européens participant à la Semaine de Suivi de l'Afrique à Dar es Salaam visitent le musée du village à Dar es Salaam pour découvrir les traditions de divers groupes ethniques en Tanzanie et comment les bâtiments étaient conçus pou

 

La Commission des communications de l'Ouganda (UCC) présente son initiative de changement à ses pairs (experts en télécommunication). Cela permet de célébrer les progrès réalisés et d’avoir des retours pour améliorer le projet.

 

Sessions d'apprentissage entre pairs à Dar es Salaam, mettant l'accent sur le rôle crucial des Organisations régionales de réglementation dans la facilitation de la collaboration transfrontalière et l'harmonisation régionale.

 

iPRIS est coordonné et mis en œuvre par SPIDER en partenariat stratégique et technique avec l'Autorité suédoise des postes et des télécommunications (PTS) et l'Institut luxembourgeois de régulation (ILR).

La toute première session de renforcement des capacités iPRIS entre pairs pour une cohorte francophone s'est tenue au Luxembourg du 8 au 25 septembre 2024.

La session d'apprentissage de pair à pair de deux semaines et demie a vu la participation de :

Les régulateurs africains des télécommunications se sont concentrés sur le lancement de leur initiative de changement qui contribuera à combler les lacunes en matière de connectivité ou à lever les obstacles à l'inclusion numérique dans leurs pays respectifs. La session de formation entre pairs a porté sur divers sujets, notamment les cadres juridiques, la concurrence sur le marché, la protection des consommateurs et la gestion du spectre.

En marge des sessions, les participants ont exploré divers sites du pays, tels que le musée de la ville de Lëtzebuerg, le musée national des mines et la Cour de justice de l'Union européenne.

À l'issue de la session de formation au renforcement des capacités, les experts africains en télécommunications ont reçu des certificats de participation, concluant ainsi leur expérience de formation complète entre pairs. Les participants se réuniront à nouveau à Dakar, au Sénégal, en février 2025, pour faire le point sur les progrès réalisés dans le cadre de l'initiative de changement.

Sélection de photos de la session de formation peer to peer au Luxembourg

L'équipe de mise en œuvre du projet iPRIS à la Cour de justice des Communautés européennes avec le juge Ulf Öberg

Les participants lors d'une visite de terrain dans l'après-midi après une matinée rigoureuse d'apprentissage entre pairs au cours de leur deuxième semaine au Luxembourg.

Mme Malena Liedholm-Ndounou (SPIDER) anime une présentation sur la couverture universelle.

 

L'équipe mauritanienne, Cheikha Mohamed Vall (à gauche) et El Vaiza Badda (au milieu), avec Tantley Jeans (ILR).

 

Lors de l'Assemblée générale des Nations Unies de cette année, les dirigeants se sont réunis pour approuver le Pacte pour l'avenir, un accord avant-gardiste lancé lors du Sommet des Nations Unies pour l'avenir. Signé le 22 septembre 2024, le pacte trace une voie claire pour le déploiement de systèmes de télécommunications avancés et la réduction de la fracture numérique dans le monde.

Pacte numérique mondial : Connecter le monde

Le Pacte numérique mondial, qui est l'objectif global du Pacte, constitue un développement crucial dans la coopération numérique mondiale. Son importance a été soulignée par le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, qui a réaffirmé que :

« Le Pacte pour l'avenir, le Pacte numérique mondial et la Déclaration sur les générations futures ouvrent la porte à de nouvelles opportunités et à des possibilités inexploitées. »
Le Pacte numérique mondial énonce plusieurs principes importants qui influenceront considérablement l'industrie des télécommunications parmi d'autres secteurs.

  1. Accès universel à Internet : Les dirigeants mondiaux se sont engagés à faciliter la connectivité Internet pour les individus et les institutions telles que les écoles et les hôpitaux. Cet objectif ambitieux est étroitement lié à l'ODD 9, qui vise à construire une infrastructure résistante et à promouvoir une industrialisation inclusive et durable.
  2. Les droits de l'homme à l'ère numérique : Le Pacte place cette coopération sur des bases juridiques fondées sur les principes démocratiques et les valeurs des droits de l'homme, ce qui signifie qu'aucun développement ne peut se faire au détriment des libertés des individus.
  3. Sécurité en ligne : Les gouvernements et les entreprises technologiques se sont engagés à rendre l'espace en ligne sûr pour tous les utilisateurs, en mettant l'accent sur la protection des enfants.
  4. Gouvernance de l'IA : Le Pacte comprend une disposition pour la régulation de l'intelligence artificielle, qui inclut une commission scientifique internationale et un Dialogue Mondial sur les Politiques de l'IA.
  5. Données ouvertes et accessibilité : Adopter des politiques de données ouvertes concernant les données, les modèles et les normes favorisera la croissance et la coopération dans le domaine de la technologie.

Développement durable et inclusion numérique

Regarde vers l'avenir : Un avenir connecté

L'adoption du Pacte pour l'Avenir et de ses engagements associés marque un jalon important dans les efforts mondiaux pour optimiser le potentiel des télécommunications en faveur du développement durable. Selon les Nations Unies, plus de 7 000 participants civils étaient présents lors de l'Assemblée générale des Nations Unies de cette année, ce qui a conduit à des engagements totalisant 1,05 milliard de dollars américains pour promouvoir des causes telles que l'inclusion numérique à l'échelle mondiale.

Au fur et à mesure de notre progression, l'industrie des télécommunications jouera un rôle clé dans la mise en œuvre de ces objectifs ambitieux.

Le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies a résumé de manière appropriée l'impact potentiel du Pacte : « Il posera les bases d'un ordre mondial durable, juste et pacifique – pour tous les peuples et toutes les nations. »

Avec la mondialisation du monde actuel, l'industrie des télécommunications se trouve à l'avant-garde de la création d'opportunités favorables. L'engagement pris lors du Sommet des Nations Unies pour l'avenir offre une vision pour le présent et l'avenir qui cherche à être inclusive, juste, durable et, surtout, numériquement habilitée.

Le secteur de la téléphonie mobile au Kenya s'est développé, le nombre total d'abonnements atteignant 68 millions, soit un taux de pénétration de 132,1 %. Cette croissance a été stimulée par les campagnes de reconquête des clients des opérateurs. En outre, les abonnements 'Machine-to-Machine' (M2M) sont passés à 1,607 million.

Le secteur a également connu une croissance, avec les abonnements de mobile money augmentant à 38,7 millions, un taux de pénétration de 75 %. Cette croissance a été stimulée par la suppression des codes de retrait pour les transactions effectuées entre M-Pesa et Airtel Money, permettant des transferts de fonds sans friction entre les deux portefeuilles mobiles.

Related. En savoir plus

 

Du 8 au 25 septembre 2024, la toute première formation iPRIS pour une cohorte francophone de sept régulateurs nationaux des télécommunications d'Afrique francophone aura lieu au Luxembourg. La formation couvrira un large éventail de sujets, notamment les cadres juridiques, la concurrence sur le marché, la protection des consommateurs et la gestion du spectre. Les participants visiteront également plusieurs opérateurs, la Cour de justice de l'Union européenne et des sites culturels tels que des musées et les châteaux de Betzdorf et de Vianden.

Un élément clé du projet iPRIS est la planification et la mise en œuvre d'« initiatives de changement », des projets stratégiques conçus pour relever des défis spécifiques dans la juridiction de chaque régulateur. Ces initiatives se concentrent sur des questions telles que les lacunes en matière d'infrastructure ou les obstacles à l'inclusion numérique. Après la formation au Luxembourg, une équipe de soutien régionale aidera les régulateurs à mettre en œuvre leurs initiatives de changement. L'ensemble de la cohorte 2024B se réunira à nouveau à Dakar, au Sénégal, en février 2025 pour examiner les progrès accomplis et affiner leurs projets. L'efficacité des initiatives sera évaluée un an après le début du projet en 2025.

La cohorte 2024B verra la participation des régulateurs des télécoms de la Centrafrique, des Comores,du Congo-Brazzaville, de la Mauritanie, du Sénégal du Tchad et du Togo. Ces régulateurs nationaux des télécommunications, également connus sous le nom d'autorités nationales de régulation (ANR), sont des organisations nommées par le gouvernement et chargées d'élaborer et de mettre en œuvre des politiques visant à protéger les consommateurs, à garantir une concurrence loyale et à encourager l'innovation dans le secteur des TIC. Le programme iPRIS adopte une approche d'apprentissage entre pairs pour renforcer les capacités des ANR, dans le but de réduire la fracture numérique.

iPRIS est le fruit d'un effort conjoint du Programme suédois pour les TIC dans les régions en développement (SPIDER), de l'Autorité suédoise des postes et télécommunications (PTS) et de l'Institut luxembourgeois de réglementation (ILR). Ils collaborent avec les autorités régionales africaines de régulation des télécommunications afin d'aider les ARN à atteindre leurs objectifs stratégiques.

Pour de plus amples informations, les parties intéressées peuvent contacter Mme Edna Soomre, chef du projet iPRIS, à l'adresse ipris@spidercenter.org.

L'Union internationale des télécommunications (UIT) a organisé son symposium annuel mondial des régulateurs (GSR-24) à Kampala, en Ouganda, du 1er au 4 juillet 2024, au ‘Speke Resort and Convention Center’.

Sous le thème "Régulation pour l'impact", le GSR-24 a réuni des régulateurs, des décideurs politiques et des acteurs numériques du monde entier. Le symposium a offert une plateforme d'échange de connaissances à travers des sessions thématiques axées sur des questions critiques dans le paysage numérique en constante évolution.

La journée d'ouverture a été marquée par une réunion des organisations régionales de régulation et du Réseau de régulation numérique (DRN). Cette session s'est concentrée sur l'accélération de la transformation numérique durable grâce à des approches collaboratives en matière de politique, de régulation et de gouvernance numériques dans divers secteurs économiques et au-delà des frontières. Un point clé à l'ordre du jour était le développement de systèmes harmonisés de cartographie du haut débit.

La réunion du DRN a également marqué une étape importante en célébrant sa première année d'activité réussie. Les participants ont profité de l'occasion pour souligner les réalisations du réseau, notamment le partage des connaissances, les activités de renforcement des capacités et les contributions aux commissions d'études de l'UIT-D. Les ateliers interactifs ont également été reconnus comme une composante précieuse des efforts du DRN, soulignant les progrès réalisés au cours de l'année écoulée.

Un autre événement important de la première journée a été la table ronde exécutive des chefs des régulateurs du GSR de l'UIT. Cette discussion de haut niveau, qui a été un point focal de la journée, s'est concentrée sur le développement de structures de gouvernance ouvertes, flexibles et basées sur le risque pour les technologies de transformation. La table ronde a donné lieu à des interventions et des discussions riches, soulignant les défis importants auxquels sont confrontés les régulateurs à l'ère du numérique.

Cérémonie d'ouverture du GSR-24

La deuxième journée du GSR-24 a été marquée par la cérémonie d'ouverture dirigée par un groupe de parties prenantes, dont S.E. MAJ (RTD) Jessica Alupo (Vice-présidente, Ouganda), Hon. Chris Baryomunsi (ministre, ministère des TIC et de l'orientation nationale, Ouganda), Mme Doreen Bogdan-Martin (secrétaire générale, UIT), M. George William Nyombi Thembo (directeur exécutif, UCC, et président du GSR-24, Ouganda), et M. Cosmas Luckyson Zavazava (directeur, Bureau de développement des télécommunications, UIT).

S.E. Jessica Alupo, représentant le Président Yoweri Museveni, a officiellement ouvert le symposium. Dans son allocution, elle a souligné : « En tant que régulateurs du secteur des TIC, vous avez pour mandat de promouvoir la contribution du secteur au bien-être économique de la population ». Elle a ajouté : « Je vous demande instamment de promouvoir un environnement réglementaire qui donne la priorité à l'innovation, à la sécurité, à la protection de la vie privée et aux droits des utilisateurs de la technologie numérique ».

Mme Doreen Bogdan-Martin a souligné le besoin urgent de réduire la fracture numérique, notant que 2,6 milliards de personnes dans le monde n'ont toujours pas accès à l'internet. Elle a déclaré : « Nous devons faire de la course à la régulation une course vers le haut et non une course vers le bas ». Mme Bogdan-Martin a appelé à une accélération des efforts pour permettre à ces populations non connectées de se connecter, décrivant cela comme « à la fois une nécessité économique et un impératif moral ».

Cosmas Zavazava a souligné l'importance de la collaboration : « La collaboration implique une communication bidirectionnelle, fréquente et dynamique entre les gouvernements, le secteur privé, la société civile, les organismes de régulation des télécommunications et le citoyen moyen ». Il a insisté sur la nécessité de « formuler des politiques inclusives et d'investir de manière significative dans la construction de l'infrastructure ».

Le Dr Chris Baryomunsi a souhaité la bienvenue aux délégués dans la « Perle de l'Afrique » et a souligné l'engagement de l'Ouganda en faveur de la transformation numérique. Il a déclaré : « Le gouvernement ougandais a donné la priorité à la transformation numérique, comme l'indique notre plan de développement national numéro trois, et en tant que ministère et secteur, nous sommes guidés par une feuille de route de la transformation numérique ».

George William Nyombi Thembo a expliqué l'importance du symposium en soulignant que « l'accès à l'internet n'est plus un luxe, c'est devenu une nécessité absolue. Refuser cet accès, c'est refuser des services essentiels comme l'éducation, les soins médicaux et l'inclusion financière, pour n'en citer que quelques-uns ».

Le symposium a abordé des sujets clés tels que la gouvernance de l'intelligence artificielle, les technologies spatiales et la coopération internationale en matière de régulation des TIC. Les participants ont travaillé à l'élaboration de lignes directrices sur les meilleures pratiques en matière de régulation des technologies émergentes afin de maximiser leur impact positif tout en minimisant les risques.

De gauche à droite : Dr Cosmas Zavazava (UIT) et M. George William Nyombi Thembo (UCC)

Cosmas Luckyson Zavazava, de l'UIT, et M. George William Nyombi Thembo, directeur exécutif de l'UCC, ont lancé le Guide des meilleures pratiques.

Guide es meilleures pratiques contribuent à l'élaboration de politiques, de stratégies et de cadres réglementaires nationaux qui favorisent l'investissement, l'innovation et la croissance dans le secteur des TIC. Les lignes directrices sur les meilleures pratiques de l'ITUG SR-24 tracent la voie des technologies transformatrices pour un impact positif, en soulignant les défis, les opportunités, les mesures politiques et réglementaires clés, et les principes directeurs pour un impact positif et inclusif en 6 langues.

Réseau de femmes dans la tech

Le troisième jour du GSR-24, la session du réseau des femmes (NoW) a rassemblé des voix influentes pour aborder la question de l'écart persistant entre les hommes et les femmes dans le secteur des TIC. Les participants se sont livrés à des discussions animées sur les obstacles qui continuent à entraver la progression des femmes dans les domaines liés à la technologie, en particulier aux niveaux des instances de décision les plus élevées. La session a mis en évidence les défis et exploré des solutions et des mécanismes pour stimuler la participation des femmes dans ces rôles cruciaux.

De gauche à droite : Enock Wakabi (UCC), Dr Caroline Wamala (SPIDER), et Priscilla Namugerwa (UCC) au GSR-24

La secrétaire générale de l'UIT, Mme Bogdan-Martin, s'est déclarée inspirée par les récits des femmes qui ont joué un rôle de premier plan au cours de l'événement. Elle a appelé à redoubler d'efforts pour faire de 2025 une année charnière pour l'égalité des sexes, en exhortant les parties prenantes à prendre des mesures concrètes pour combler le fossé entre les hommes et les femmes dans la sphère numérique.

SPIDER director Dr Caroline Wamala (left) and ITU secretary general Ms Doreen Bogdan-Martin (right) at GSR-24

Other announcements at GSR-24:

 

Du 8 au 25 septembre 2024, la toute première formation iPRIS pour une cohorte francophone de sept régulateurs nationaux des télécommunications d'Afrique francophone aura lieu au Luxembourg. La formation couvrira un éventail diversifié de sujets (
), notamment les cadres juridiques, la concurrence sur le marché, la protection des consommateurs et la gestion du spectre. Les participants visiteront également plusieurs opérateurs, la Cour de justice de l'Union européenne et des sites culturels tels que des musées et les châteaux de Betzdorf et de Vianden.

Un élément clé du projet iPRIS est la planification et la mise en œuvre d'"initiatives de changement", des projets stratégiques conçus pour relever des défis spécifiques dans la juridiction de chaque régulateur. Ces initiatives sont axées sur la résolution de problèmes tels que les lacunes en matière d'infrastructure ou les obstacles à l'inclusion numérique. Après la formation à Luxembourg, une équipe de soutien régionale aidera les régulateurs à mettre en œuvre leurs initiatives de changement. L'ensemble de la cohorte 2024B se réunira à nouveau à Dakar, au Sénégal, en février 2025 pour examiner les progrès accomplis et affiner leurs projets. L'efficacité des initiatives sera évaluée un an après le début du projet en 2025.

2024B engagera les régulateurs des télécommunications de la République centrafricaine, du Tchad, des Comores, du Congo Brazzaville, de la Mauritanie, du Sénégal et du Togo. Ces régulateurs nationaux des télécommunications, également connus sous le nom d'autorités nationales de régulation (ARN)
, sont des organisations nommées par le gouvernement et chargées d'élaborer et de mettre en œuvre des politiques visant à protéger les consommateurs, à garantir une concurrence loyale et à encourager l'innovation dans le secteur des TIC. Le programme iPRIS adopte une approche d'apprentissage par les pairs pour renforcer les capacités des ARN, dans le but de réduire la fracture numérique.

iPRIS est un effort conjoint du programme suédois pour les TIC dans les régions en développement (SPIDER), de l'autorité suédoise des postes et télécommunications (PTS) et de l'institut luxembourgeois de réglementation (ILR). Ils collaborent avec les régulateurs régionaux des télécommunications africains
pour aider les ARN à atteindre leurs objectifs stratégiques.

Pour de plus amples informations, les parties intéressées peuvent contacter Mme Edna Soomre, responsable du projet iPRIS, à l'adresse suivante : ipris@spidercenter.org.

L'Union internationale des télécommunications (UIT) a organisé son Colloque mondial annuel des régulateurs (GSR-24) à Kampala (Ouganda) du 1er au 4 juillet 2024, au Speke Resort and Convention Center.

Sous le thème "La régulation pour l'impact", le GSR-24 a rassemblé des régulateurs, des décideurs politiques et des acteurs du numérique du monde entier. Le symposium a offert une plateforme d'échange de connaissances grâce à des sessions thématiques axées sur des questions cruciales dans le paysage numérique en évolution rapide.

La journée d'ouverture a été marquée par une réunion des organisations régionales de régulation et du réseau de régulation numérique (DRN). Cette session s'est concentrée sur l'accélération de la transformation numérique durable grâce à des approches collaboratives de la politique, de la réglementation et de la gouvernance numériques dans divers secteurs économiques et à travers les frontières. L'un des principaux points à l'ordre du jour était le développement de systèmes harmonisés de cartographie de la large bande.

La réunion du DRN a également marqué une étape importante en célébrant sa première année d'activité réussie. Les participants ont profité de l'occasion pour souligner les réalisations du réseau, notamment le partage des connaissances, les activités de renforcement des capacités et les contributions aux commissions d'études de l'UIT-D. Les ateliers interactifs ont également été reconnus comme une composante précieuse des efforts du DRN, soulignant les progrès réalisés au cours de l'année écoulée.

Un autre événement important de la première journée a été la table ronde exécutive des chefs des régulateurs du GSR de l'UIT. Cette discussion de haut niveau, qui a été un point central de la journée, s'est concentrée sur le développement de structures de gouvernance ouvertes, flexibles et basées sur le risque pour les technologies de transformation. La table ronde a donné lieu à des interventions et des discussions riches, soulignant les défis importants auxquels sont confrontés les régulateurs à l'ère du numérique.

Cérémonie d'ouverture du GSR-24

La deuxième journée du GSR-24 a été marquée par la cérémonie d'ouverture dirigée par un groupe de parties prenantes, dont S.E. MAJ (RTD) Jessica Alupo (Vice-présidente, Ouganda), Hon. Chris Baryomunsi (ministre, ministère des TIC et de l'orientation nationale, Ouganda), Mme Doreen Bogdan-Martin (secrétaire générale, UIT), M. George William Nyombi Thembo (directeur exécutif, UCC, et président du GSR-24, Ouganda), et M. Cosmas Luckyson Zavazava (directeur, Bureau de développement des télécommunications, UIT).

S.E. Jessica Alupo, représentant le Président Yoweri Museveni, a officiellement ouvert le symposium. Dans son discours, elle a souligné : « En tant que régulateurs du secteur des TIC, votre mandat est de promouvoir la contribution du secteur au bien-être économique de la population ». Elle a ajouté : « Je vous demande instamment de promouvoir un environnement réglementaire qui donne la priorité à l'innovation, à la sécurité, à la protection de la vie privée et aux droits des utilisateurs de la technologie numérique ».

Mme Doreen Bogdan-Martin a souligné l'urgence de combler le fossé numérique, notant que 2,6 milliards de personnes dans le monde n'ont toujours pas accès à l'internet. Elle a déclaré : « Nous devons faire de la course à la réglementation une course vers le haut et non une course vers le bas ». Mme Bogdan-Martin a appelé à une accélération des efforts pour permettre à ces populations non connectées de se connecter, décrivant cela comme « à la fois une nécessité économique et un impératif moral ».

Cosmas Zavazava a souligné l'importance de la collaboration : "La collaboration implique une communication bidirectionnelle, fréquente et dynamique entre les gouvernements, le secteur privé, la société civile, les organismes de réglementation des télécommunications et le citoyen moyen. Il a insisté sur la nécessité de "formuler des politiques inclusives et d'investir de manière significative dans la construction de l'infrastructure".

Le Dr Chris Baryomunsi a accueilli les délégués dans la « Perle de l'Afrique » et a souligné l'engagement de l'Ouganda en faveur de la transformation numérique. Il a déclaré : « Le gouvernement ougandais a donné la priorité à la transformation numérique, comme l'indique notre plan de développement national numéro trois, et en tant que ministère et secteur, nous sommes guidés par une feuille de route pour la transformation numérique. »

George William Nyombi Thembo a expliqué l'importance du symposium en notant que "l'accès à l'internet n'est plus un luxe, c'est devenu une nécessité absolue. Refuser cet accès, c'est refuser des services essentiels comme l'éducation, les soins médicaux et l'inclusion financière, pour n'en citer que quelques-uns".

Le symposium a abordé des sujets clés tels que la gouvernance de l'intelligence artificielle, les technologies spatiales et la coopération internationale en matière de réglementation des TIC. Les participants ont travaillé à l'élaboration de lignes directrices sur les meilleures pratiques en matière de réglementation des technologies émergentes afin de maximiser leur impact positif tout en minimisant les risques.

De gauche à droite : Dr Cosmas Zavazava (UIT) et M. George William Nyombi Thembo (UCC)

Cosmas Luckyson Zavazava, de l'UIT, et M. George William Nyombi Thembo, directeur exécutif de l'UCC, ont lancé les lignes directrices sur les meilleures pratiques.

Les lignes directrices sur les meilleures pratiques contribuent à l'élaboration de politiques, de stratégies et de cadres réglementaires nationaux qui favorisent l'investissement, l'innovation et la croissance dans le secteur des TIC. Les lignes directrices sur les meilleures pratiques de l'ITUG SR-24 tracent la voie des technologies transformatrices pour un impact positif, en soulignant les défis, les opportunités, les mesures politiques et réglementaires clés, et les principes directeurs pour un impact positif et inclusif en 6 langues.

Réseau de femmes dans la technologie

Le troisième jour du GSR-24, la session du réseau des femmes (NoW) a rassemblé des voix influentes pour aborder la question de l « écart persistant entre les hommes et les femmes dans le secteur des TIC. Les participants se sont livrés à des discussions animées sur les obstacles qui continuent à entraver la progression des femmes dans les domaines liés à la technologie, en particulier aux niveaux les plus élevés de l » élaboration des politiques. La session a mis en évidence les défis et exploré des solutions et des mécanismes pour stimuler la participation des femmes dans ces rôles cruciaux.

De gauche à droite : Enock Wakabi (UCC), Dr Caroline Wamala (SPIDER), et Priscilla Namugerwa (UCC) au GSR-24

La secrétaire générale de l'UIT, Mme Bogdan-Martin, s'est déclarée inspirée par les récits des femmes qui ont joué un rôle de premier plan au cours de l « événement. Elle a appelé à redoubler d'efforts pour faire de 2025 une année charnière pour l » égalité des sexes, en exhortant les parties prenantes à prendre des mesures concrètes pour combler le fossé entre les hommes et les femmes dans la sphère numérique.
Caroline Wamala, directrice de SPIDER (à gauche) et Mme Doreen Bogdan-Martin, secrétaire générale de l'UIT (à droite) au GSR-24

Autres annonces au GSR-24 :

 

Contacts

Borgarfjordsgatan 12, Kista,SWEDEN
Postal Address: Stockholm University, Department of Computer and Systems Sciences/DSV, SPIDER, P.O Box 1073, SE-164 25 Kista, Sweden

Subscribe

SUBSCRIBE
iPRIS is a project supported under the Team Europe Initiative "D4D for Digital Economy and Society in Sub-Saharan Africa” (Code: 001). The project is made possible with co-financing from the EU, Sweden, and Luxembourg.

Copyright © 2025 iPRIS. All rights reserved.

linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram