Pourquoi investir dans les régulateurs télécoms ? Parce qu’ils sont les gardiens invisibles d’un futur numérique équitable. Sans eux, pas de concurrence saine, pas de protection des consommateurs, pas d’innovation durable.

Du 6 au 24 septembre 2025, le  Luxembourg accueille la deuxième cohorte francophone d’iPRIS, un programme unique qui réunit régulateurs africains et européens autour d’un même objectif : combler la fracture numérique et bâtir une connectivité plus inclusive et durable.

Soutenu par l’Union européenne, la Suède et le Luxembourg, et mis en œuvre par SPIDER en partenariat technique avec l’ILR, iPRIS va bien au-delà d’une formation. C’est une plateforme de coopération où s’échangent expériences nationales, savoir-faire technique et visions partagées.

Pourquoi les régulateurs des télécoms en Afrique ?

En Afrique, la fracture numérique demeure l’un des plus grands obstacles à une croissance inclusive. Aujourd’hui, seuls 36 % des Africains sont connectés, contre une moyenne mondiale de 67 %. Plus de 570 millions de personnes en Afrique subsaharienne n’ont toujours pas accès à l’internet mobile. Et le coût reste l’un des plus élevés au monde : dans certains pays, 1 Go de données représente jusqu’à 10 % du revenu mensuel, bien au-delà de l’objectif de 2 % fixé par l’ONU.

Face à ces défis, investir dans les régulateurs n’est pas un luxe mais une nécessité. Ce sont eux qui garantissent une concurrence loyale, protègent les consommateurs, gèrent des ressources rares comme le spectre, et créent l’environnement dans lequel l’innovation peut réellement s’épanouir.

En renforçant la solidité et l’indépendance des régulateurs, on renforce les bases mêmes de la transformation numérique du continent.

iPRIS : Le renforcement des capacités

Le programme iPRIS répond à ce besoin crucial en renforçant les capacités des régulateurs. Pendant trois semaines à Luxembourg, les régulateurs africains des télécoms issus de sept pays de l’Afrique francophone: l’ART Cameroun, l’ARCEP Gabon, l’ARPT Guinée, l’ORTEL Guinée Équatoriale, l’ARCEP Bénin et  l’ARCT Burundi et l’ARPTC RDC. Les trois délégués de l’ARPTC ont suivi en ligne et présenté leur initiative de changement.

Ensemble, ils traduisent des défis techniques complexes en réformes concrètes à travers leurs initiatives pour le changement. Ils explorent aussi de nouveaux outils de gestion et suivi de projets aux objectifs SMART.  Le renforcement des capacités assure la mise en œuvre effective des initiatives transformantes tenant compte des réalités prévues ou imprévues de l’Afrique.

Comme le rappelle Malena Liedholm Ndounou de SPIDER:

« La gestion des projets, c’est la gestion des imprévus. »

Pour Guy Mahowald, le chef de services des fréquences chez l’Institut Luxembourgeois de Régulation (ILR) :

Investir dans les études techniques auprès des régulateurs télécoms, c’est un levier crucial qui assure l’équité, guide les négociations avec d’autres acteurs et réduit les brouillages.

Vers un avenir inclusif

Au-delà des sessions d’apprentissage entre pairs, iPRIS construit un réseau  de coopération comme témoigne Mme Bernice Edande Epse Otye Owona (ARTAC)  :

Derrière chaque échange et chaque règlement, une conviction : des institutions fortes font la différence entre une fracture qui se creuse et un avenir numérique partagé.

iPRIS, c’est plus qu’un programme : c’est un pont entre cultures, langues et continents pour bâtir un avenir numérique équitable.

Voici les temps forts de la semaine iPRIS à LuxembourgOuverture officielle le lundi avec la présentation des contextes nationaux et des ambitions partagées. Chaque pays francophone présent et via visioconférence a exposé ses priorités : amélioration de la concurrence, déploiement de la fibre, cybersécurité, transparence du marché.
Un objectif commun : « améliorer la connectivité en Afrique subsaharienne. »

Le mardi, les régulateurs africains ont partagé leurs réalités nationales : monopoles persistants, croissance limitée malgré de nouveaux entrants, dépendance aux réseaux voisins. Ces échanges rappellent la diversité des contextes et l’importance d’une régulation adaptée.
Comme le souligne Luc Tapella (ILR) :

La matinée du mercredi a été consacrée à la gestion de projet, avec un focus sur les objectifs SMART et leur lien avec des impacts concrets comme l’extension de la 5G.
Pour Malena, experte européenne de SPIDER et animatrice de cette session :

L’après-midi de ce troisième jour a mis en avant la gestion du spectre, ressource rare et cruciale. Sujet résumé aux propos de Guy Mahowald experte chez ILR :

La journée du jeudi a ouvert un débat riche sur l’impact des grandes plateformes numériques, la souveraineté digitale et l’adaptation des cadres européens (comme le DMA) aux réalités africaines. Discussions franches sur l’équité d’accès aux services, les rapports de force définis par les investissements privés, et l’urgence d’une coordination sous-régionale alliée à un renforcement des capacités nationales. Selon deux expertes européennes qui ont animée les sessions du jeudi :

Ce vendredi, à l’ILR les délégués iPRIS travaillent main dans la main avec leurs experts. Chaque groupe affine son projet avec un accompagnement ciblé, tandis que Ms. Malena Liedholm Ndounou et M Cheikh Sadibou Sakho de SPIDER apportent un appui précieux pour transformer les idées en plans d’action concrets.

Une journée décisive pour réfléchir à la régulation de demain, entre innovation technologique et inclusion.

Après une première semaine riche en échanges sur la gestion de projet et du spectre, les deux prochaines semaines seront consacrées à des thèmes touchant aux piliers de l’Offre Européenne Conjointe : sécurité et résilience des réseaux, numérotation et adressage, protection des consommateurs, déploiement haut débit, interopérabilité et nouveaux enjeux réglementaires. Les régulateurs africains, aux côtés de leurs pairs européens, traduiront ces apprentissages en initiatives de changement concrètes pour combler la fracture numérique.

Ces sessions riches de la phase Europe pour le cycle 2025C confirment l’importance d’investir dans les régulateurs télécoms, véritables garants d’un avenir numérique inclusif pour l’Afrique. 

Depuis son lancement, iPRIS a déjà impliqué 24 régulateurs nationaux des télécoms en Afrique subsaharienne :
Le Kenya, le Nigeria, le Ghana, la Namibie, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie, l’Eswatini, la République centrafricaine, le Tchad, les Comores, le Congo-Brazzaville, la Mauritanie, le Sénégal, le Togo, le Lesotho, l’île Maurice, le Rwanda, la Gambie, le Soudan du Sud, le Libéria, le Zimbabwe et la Sierra Leone.

Les organisations sous-régionales comme ARTAC,ARTAO, CRASA et EACO jouent aussi un rôle central dans la structuration de l’écosystème numérique.

D’ici 2028, iPRIS prévoit de collaborer avec des régulateurs nationaux et régionaux dans 43 pays pour stimuler la prospérité sociale et économique grâce aux TIC. Les régulateurs télécoms sont la clé pour garantir l’accès, la concurrence, la protection des consommateurs et l’innovation.

Voix des régulateurs nationaux de la cohorte 2025, actuellement à Luxembourg pour la phase Europe d’iPRIS

 

 

iPRIS est coordonné et mis en œuvre par SPIDER en partenariat stratégique et technique avec l'Autorité suédoise des postes et des télécommunications (PTS) et l'Institut luxembourgeois de régulation (ILR).

Le programme est financé par l’Union européenne, la Suède et le Luxembourg, dans le cadre de l’Initiative Équipe Europe D4D pour l’économie et la société numériques en Afrique subsaharienne (Code : 001).

 

Du 6 au 24 septembre 2025, le Luxembourg accueillera le deuxième cohorte francophone d’iPRIS en Europe, réunissant pendant deux semaines et demie des régulateurs des télécommunications et des experts venus de toute l’Afrique francophone pour un programme intensif d’apprentissage entre pairs, de collaboration et de planification stratégique.

Cette nouvelle édition 2025B s’inscrit dans la continuité du succès de la cohorte francophone 2024B, première délégation d’Afrique subsaharienne à participer à iPRIS. Elle renforcera l’engagement d’iPRIS en faveur du développement du leadership institutionnel en matière de régulation des TIC et de l’avancement d’une transformation numérique abordable, inclusive et durable à l’échelle du continent.

Parmi les autorités de régulation nationales confirmées figurent : l’ARCEP Bénin, l’ARCT Burundi, l’ART Cameroun, l’ARPTC République Démocratique du Congo, l’ORTEL Guinée équatoriale, l’ARCEP Gabon et l’ARPT Guinée. Du côté des organisations sous-régionales, seront également présents la WATRA, l’EACO, l’ARTAO et l’ATRAC.

Ces régulateurs seront rejointes par des représentants de l’ARCEP France, de la BNETZA (Allemagne), de l’IBPT (Belgique) ainsi que de Deloitte. Cette combinaison unique d’acteurs crée un environnement d’apprentissage où se conjuguent réalités locales et perspectives internationales, offrant ainsi un espace porté par l’Afrique, en partenariat avec des acteurs mondiaux.

La Stratégie de transformation numérique de l’Union africaine (2020–2030) met en avant que la jeunesse du continent constitue un atout majeur à l’ère du numérique. Avec près de 60 % de la population africaine composée de jeunes, la transformation digitale doit occuper une place centrale dans le développement socio-économique.

La digitalisation ne se limite pas à la connectivité : elle représente un levier de création d’emplois, d’innovation, de réduction de la pauvreté et de croissance inclusive.

 Le deuxième round francophone d’iPRIS au Luxembourg dépasse le simple cadre d’un apprentissage entre pairs. Il s’agit d’un investissement stratégique dans l’avenir numérique de l’Afrique. En dotant les régulateurs des télécommunications de savoirs, de réseaux et d’outils pratiques, iPRIS contribue à concrétiser la vision d’un continent où la connectivité est abordable, inclusive et transformatrice.

L’avenir de l’Afrique est numérique. Garantir qu’il soit également équitable et durable repose sur le leadership renforcé grâce à des initiatives telles qu’iPRIS.

iPRIS est coordonné et mis en œuvre par SPIDER en partenariat stratégique et technique avec l'Autorité suédoise des postes et des télécommunications (PTS) et l'Institut luxembourgeois de régulation (ILR).

Le programme est financé par l’Union européenne, la Suède et le Luxembourg, dans le cadre de l’Initiative Équipe Europe “D4D pour l’économie et la société numériques en Afrique subsaharienne” (Code : 001).

 

Introduction

Du 30 juin au 8 juillet 2025, les régulateurs des télécommunications du Tchad (ARCEP Tchad) et du Cameroun (ART Cameroun) ont mené une mission conjointe de coordination des fréquences dans les zones frontalières de N’Djamena (Tchad) et de Kousseri (Cameroun). Cette initiative fait suite aux engagements pris le 16 juin 2025, visant à limiter les interférences transfrontalières, garantir la souveraineté numérique de chaque pays, et améliorer la qualité de service pour les populations frontalières.

Contexte

Depuis plusieurs années, les intrusions de signaux radioélectriques entre N’Djamena et Kousseri causent des perturbations importantes : dégradation de la qualité des réseaux, surcoûts pour les opérateurs, et expérience utilisateur amoindrie. Cette problématique s’inscrit également dans une dynamique plus large de coopération sous-régionale pour une meilleure gestion du spectre et l’avancée vers l’intégration numérique régionale.

La mission conjointe (30 juin – 8 juillet 2025)

Sous la direction de M. Idriss Béchir Soumaine (DG ARCEP Tchad) et de M. Mouhamadou Awallou (DG ART Cameroun), la mission a réuni les principaux opérateurs : Airtel Tchad, Moov Africa Tchad, MTN Cameroun, Orange Cameroun et CAMTEL.
Objectif principal : détecter, mesurer et réduire les signaux radioélectriques intrusifs de part et d’autre de la frontière.

Méthodologie et opérations de terrain

Des drive-tests ont été réalisés dans des zones sensibles et stratégiques. Les technologies 2G, 3G et 4G ont été analysées. Des actions correctives ont été testées et évaluées pour leur efficacité.

Résultats clés

Vers un roaming libre Tchad–Cameroun

Les équipes ont aussi visité les sites de mise en œuvre du roaming gratuit entre les deux pays. Quelques points contractuels restent à finaliser. Le lancement officiel est prévu pour le 11 août 2025.

Engagements bilatéraux

  1. Respecter les seuils maximums de puissance de signal de part et d’autre de la frontière.
  2. Supprimer tous les signaux non autorisés.
  3. Finaliser et signer l’accord de coordination des fréquences frontalières.

Clôture et portée stratégique

Lors de la cérémonie de clôture, M. Haliki Choua Mahamat, DG de l’ARCEP Tchad, a salué la rigueur technique et l’esprit de coopération. Cette initiative constitue une étape majeure pour l’intégration régionale, la souveraineté numérique, et l’amélioration de la qualité de service aux usagers.

Conclusion et perspectives

Les prochaines étapes incluent un suivi régulier, des rapports conjoints et des mécanismes de contrôle. À long terme, cette collaboration renforcera la transformation numérique africaine, tout en apportant des bénéfices durables aux régulateurs, aux opérateurs et aux communautés vivant en zone frontalière.

 

iPRIS est coordonné et mis en œuvre par SPIDER en partenariat stratégique et technique avec l'Autorité suédoise des postes et des télécommunications (PTS) et l'Institut luxembourgeois de régulation (ILR).

Le programme est financé par l’Union européenne, la Suède et le Luxembourg, dans le cadre de l’Initiative Équipe Europe “D4D pour l’économie et la société numériques en Afrique subsaharienne” (Code : 001).

 

L’ARCEP Tchad et l’ART Cameroun ont tenu une réunion bilatérale de haut niveau à N’Djamena pour renforcer la coopération réglementaire, lutter contre les intrusions de fréquences et améliorer la qualité de service dans les zones frontalières, poursuivant une vision commune de la connectivité numérique inclusive en Afrique centrale.

Du 15 au 17 juin 2025, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) du Tchad a accueilli à N’Djamena une réunion bilatérale stratégique avec l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) du Cameroun. Cette rencontre faisait suite à la visite ministérielle de mai à Yaoundé, consolidant ainsi une dynamique de rapprochement. La délégation camerounaise comprenait la direction générale de l’ART ainsi que des représentants de Camtel, Orange et MTN.

Les échanges ont porté sur des actions coordonnées pour améliorer la connectivité dans les zones frontalières. Les thématiques abordées incluaient la coordination des fréquences, la gestion de l’itinérance, la qualité de service et l’utilisation équitable du spectre. Les deux régulateurs ont souligné l’importance de réduire les intrusions de fréquences souvent observées dans les zones reculées et de renforcer les mécanismes de supervision pour garantir un accès équitable et des services fiables.

Les deux parties ont identifié ensemble les principales problématiques liées à la couverture, à l’itinérance et aux interférences de signal. Elles se sont engagées à élaborer un protocole de coopération et à mettre en place un mécanisme bilatéral permanent de coordination. Parmi les mesures concrètes décidées figurent la réduction des intrusions de fréquences transfrontalières et une gestion concertée du spectre radioélectrique dans les zones frontalières.

Cette coopération s’inscrit dans une dynamique de renforcement de l’intégration régionale, de coopération Sud-Sud et de consolidation institutionnelle. Elle s’aligne avec les objectifs du cadre iPRIS, tout en ouvrant la voie à un apprentissage entre pairs et à une harmonisation réglementaire en Afrique centrale, au service d’un avenir numérique plus inclusif et interconnecté.

Ce novembre, du 10 au 27 novembre, nous étions ravis d'accueillir à Stockholm en Suède, la quatrième cohorte iPRIS, 2024C ! Ces experts de la réglementation du Liberia, du Ghana et du Zimbabwe ont suivi une formation intensive de 2,5 semaines. Cette cohorte 2024C est la quatrième cohorte à participer au projet iPRIS après le premier groupe francophone. La cohorte française a été précédée par deux cohortes anglophones et une cohorte francophone. La première cohorte iPRIS 2023A, composée de régulateurs du Nigeria, du Kenya, de la Namibie, de l'Eswatini, du Soudan du Sud, de la Zambie et de la Sierra Leone, est sur le point de terminer son cycle iPRIS cette année.

La cohorte 2024C se réunira pendant une semaine, quatre mois après le début du programme, dans l'un des pays africains représentés dans leur groupe, pour la phase africaine. Cette rencontre d'une semaine offrira une plateforme aux participants pour examiner l'avancement de leurs initiatives de changement, partager leurs résultats et engager des discussions pour améliorer davantage leurs initiatives de changement. Un an après le début du programme (novembre 2025), l'efficacité et les progrès des initiatives de changement mises en œuvre par les ARN participantes seront évalués en partenariat avec les experts africains et européens des télécommunications.

Pour la première fois dans l'histoire de la COP, la Présidence a reconnu le rôle de la numérisation dans les discussions climatiques, en désignant une Journée de la Numérisation. La Conférence des Nations Unies sur le changement climatique de 2024 à Bakou, en Azerbaïdjan, mettra en avant la piste de l'Action Verte Numérique, soulignant le rôle de la numérisation dans la résilience climatique. Les technologies numériques offrent un potentiel immense pour améliorer l'efficacité de la production alimentaire et de l'approvisionnement en Afrique, promettant des avantages économiques, sociaux et environnementaux significatifs.

Stimuler une action climatique transformative

 

Le 16 novembre 2024, deux événements clés auront lieu : une réunion de haut niveau et le lancement de la Déclaration sur l'Action Verte Numérique, tous deux axés sur la manière dont les technologies numériques peuvent stimuler une action climatique transformative.

La Table Ronde de Haut Niveau sur le Chemin de l'Action Numérique pour un Monde Vert explorera comment la technologie peut faire avancer les objectifs climatiques. Parmi les intervenants clés figurent S.E. Mme Nigar Arpadarai, Championne de Haut Niveau pour le Changement Climatique de la COP29, S.E. M. Rashad Nabiyev, Ministre du Développement Numérique et des Transports de l'Azerbaïdjan, et S.E. Mme Doreen Bogdan Martin, Secrétaire Générale de l'Union Internationale des Télécommunications (UIT).

La table ronde, modérée par M. Tomas Lamanauskas, Secrétaire Général Adjoint de l'UIT, présentera les points de vue de représentants gouvernementaux de Bahreïn, du Brésil, de Chine, d'Égypte, d'Estonie, du Japon, du Kazakhstan, et d'autres pays.
L'événement réunira également des partenaires tels que l'AIEA, la CEE-ONU, la CNUCED, le PNUD, le PNUE, l'UNESCO, l'ONUDI, la Banque mondiale, ainsi que des leaders du secteur privé issus d'entreprises comme Alibaba, Cisco, Google et Nokia.

Déclaration COP29 sur l'Action Verte Numérique

La réunion de haut niveau se conclura par l'adoption de la Déclaration sur l'Action Verte Numérique, un engagement mondial pour promouvoir une numérisation favorable au climat, réduire les émissions des TIC et élargir l'accès aux technologies vertes.
La Déclaration appelle à la collaboration entre les gouvernements, le secteur privé et les organisations internationales pour faire avancer la numérisation durable, en particulier dans les régions en développement. Elle encourage des cadres réglementaires soutenant les pratiques numériques écologiques, positionnant ainsi la numérisation comme un élément clé de l'action climatique mondiale.

Les gouvernements et les parties prenantes sont invités à approuver la Déclaration, rejoignant un effort unifié pour tirer parti de l'innovation numérique en faveur d'un avenir durable.

Nous sommes ravis d'accueillir la quatrième cohorte iPRIS, 2024C ! Du 10 au 27 novembre, des experts de la réglementation du Liberia, du Ghana et du Zimbabwe suivront une formation intensive de 2,5 semaines. Pendant cette période, ils feront connaissance et échangeront  pour un avenir plus solide des télécommunications en Afrique.

Le groupe de participants 2024C sera la quatrième cohorte à participer au projet iPRIS après que le premier groupe francophone aura participé à sa première formation entre pairs au Luxembourg. La cohorte française a été précédée par deux cohortes anglophones et une cohorte francophone. La première cohorte iPRIS 2023A, composée de régulateurs du Nigeria, du Kenya, de la Namibie, de l'Eswatini, du Soudan du Sud, de la Zambie et de la Sierra Leone, est sur le point de terminer son cycle iPRIS cette année.

Experts en télécommunications de Gambie et Dr Bengt Mölleryd de SPIDER examinant le plan de projet d'initiative de changement lors de la session entre pairs iPRIS à Dar es Salaam en septembre 2024.)

 

La cohorte 2024C se réunira pendant une semaine, quatre mois après le début du programme, dans l'un des pays africains représentés dans leur groupe, pour la phase africaine. Cette rencontre d'une semaine offrira une plateforme aux participants pour examiner l'avancement de leurs initiatives de changement, partager leurs résultats et engager des discussions pour améliorer davantage leurs initiatives de changement. Un an après le début du programme (novembre 2025), l'efficacité et les progrès des initiatives de changement mises en œuvre par les ARN participantes seront évalués en partenariat avec les experts africains et européens des télécommunications.

 

 

SPIDER, à travers sa directrice et la coordinatrice d’iPRIS francophone, a participé à la 22e réunion annuelle de Fratel à Libreville. Cette réunion du réseau francophone de régulation des télécommunications était organisée par l’Autorité de régulation du Gabon, l’ARCEP, et avait pour thème : « Quels modèles d’affaires et quelles stratégies des opérateurs télécom, dans le futur ? » L’objectif principal de la réunion était d’échanger sur les évolutions technologiques et les potentiels nouveaux défis de régulation.

La réunion, qui s’est tenue du 26 au 27 novembre 2024, a réuni plus de 120 participants, représentant 15 autorités de régulation, membres de Fratel, des organisations sous-régionales de régulation (ARTAO, ARTAC), des institutions internationales (UIT, Smart Africa) et des acteurs du secteur. Le programme était ponctué de prestations artistiques mettant en valeur le patrimoine culturel gabonais. L’ouverture et la clôture ont été rehaussés par des textes de l’artiste slameur Ferel, et la soirée de gala a été animée par de nombreux groupes dont le célèbre Tandima.

L’occasion a été donnée à SPIDER et l’IRL de faire un point sur le programme iPRIS, et notamment d’annoncer les régulateurs qui sont invitées à participer à la prochaine cohorte francophone d’IPRIS. Il s’agit des ANR du Bénin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de la Guinée Conakry, de la Guinée Équatoriale, et de la RDC. Ils se retrouveront au Luxembourg en septembre 2025 pour une formation de deux semaines.

Cette réunion annuelle a compris des sessions dédiées aux acteurs impliqués dans l'amélioration des services et des régulations des télécommunications. Deux réunions supplémentaires pour les membres de Fratel et les dirigeants des autorités ont également abordé la question : « Quelles régulations concernant les investissements et les innovations ? » Cet événement a servi de plateforme pour les régulateurs et les autres parties prenantes clés du secteur des télécommunications afin de partager leurs points de vue sur la structure réglementaire pour l'avenir.

Pour rappel, Fratel a pour objectif de contribuer à la formation et à la collaboration entre ses membres.

Pour en savoir plus : https://www.fratel.org/21e-reunion-annuelle-les-26-et-27-novembre-2024-a-libreville/

Photos de la 22e réunion annuelle de Fratel 2024 au Gabon.

Malena Liedholm Ndounou, coordinatrice d’iPRIS francophone à SPIDER, Ruffus Samuel, représentant de l’ARTAO, Caroline Wamala Larsson, Directrice de SPIDER, Bernice Edande, Secrétaire Permanente de l’ARTAC.

 

Jean-Jacques Massima-Landji, Représentant de l’UIT pour l’Afrique centrale et le Madagascar

La phase de suivi régionale 2024A pour l'Afrique s'est tenue à Dar es Salaam, en Tanzanie, du 7 au 10 octobre 2024. La cérémonie d'ouverture officielle a été honorée par Dr Jabiri Kuwe Bakari, Directeur Général de l'Autorité de Régulation des Communications de Tanzanie (TCRA), et Barbara Barone, Responsable de la politique pour le numérique au service du développement à la Commission européenne en Tanzanie.

(Au cours de la session d'une semaine, des experts africains en télécommunications, issus des autorités nationales de régulation des télécommunications du Lesotho, de Maurice, de l'Afrique du Sud, de la Tanzanie, de la Gambie et de l'Ouganda, ont présenté les progrès et les résultats de leurs initiatives de changement. Les initiatives de changement sont au cœur du programme iPRIS et sont spécialement conçues pour s'aligner avec les agendas stratégiques des régulateurs nationaux participants. Il s'agit de projets stratégiques choisis et entrepris par les régulateurs nationaux afin de contribuer à réduire la fracture numérique.

Le programme d'une semaine a proposé une série complète de sessions pour améliorer les compétences et les connaissances dans divers domaines de la régulation des TIC. Les experts ont participé aux ateliers sur les techniques d'enquête, la couverture du haut débit et la satisfaction des consommateurs, animés par Peter Thornqvist ; conseiller principal en politique et agent juridique à l'Agence nationale des télécommunications et de la poste de Suède (PTS). Sele Pokima de l'Assemblée des Régulateurs de Télécommunications d'Afrique de l'Ouest (WATRA) et Andrew Changa de l'Organisation des Communications de l'Afrique de l'Est (EACO). Les délégués ont aussi partagé leurs perspectives sur l'harmonisation régionale visant à promouvoir le développement économique et social dans la région.

Kerstin Borglin de SPIDER a animé une session interactive sur les bases de la gestion de projet et les cadres SERA (Suivi, Évaluation, Redevabilité et Apprentissage), engageant les participants dans un apprentissage pratique pour améliorer l'efficacité des programmes et affiner les compétences en évaluation d'impact. D'autres sessions ont couvert les fondamentaux de la gestion de projet et les cadres SERA pour renforcer l'efficacité des programmes et l'évaluation d'impact. Dr, Caroline Wamala Larsson a dirigé une session sur les stratégies de diversité et d'inclusion, dotant les participants d'outils pour favoriser des environnements inclusifs et équitables au sein de leurs organisations de télécommunications.

Jean François Le Bihan, Mugisha Philip Bisanda, Talib Sheriff et René Summer d'Ericsson ont fourni des informations précieuses sur la transition des technologies héritées, la mise en œuvre de cadres de cybersécurité pour la régulation des télécommunications et l'exploitation du potentiel de la bande E dans les réseaux 4G et 5G.
Au cours de la formation, les régulateurs des télécommunications

 

Voici quelques photos de la phase de suivi pour l'Afrique, qui s'est tenue à Dar es Salaam.

L’équipe SPIDER avec Dr Jabiri Kuwe Bakari – Directeur Général de l'Autorité Régulatrice des Communications de Tanzanie (TCRA), et l'ingénieur M. Christopher John Assenga, Ingénieur Principal, TCRA,

 

Talib Sheriff, directeur national d'Ericson Tanzanie, présente aux participants des perspectives régionales et mondiales sur la 2G, la 3G et la 5G.

 

Des experts africains et européens participant à la Semaine de Suivi de l'Afrique à Dar es Salaam visitent le musée du village à Dar es Salaam pour découvrir les traditions de divers groupes ethniques en Tanzanie et comment les bâtiments étaient conçus pou

 

La Commission des communications de l'Ouganda (UCC) présente son initiative de changement à ses pairs (experts en télécommunication). Cela permet de célébrer les progrès réalisés et d’avoir des retours pour améliorer le projet.

 

Sessions d'apprentissage entre pairs à Dar es Salaam, mettant l'accent sur le rôle crucial des Organisations régionales de réglementation dans la facilitation de la collaboration transfrontalière et l'harmonisation régionale.

 

iPRIS est coordonné et mis en œuvre par SPIDER en partenariat stratégique et technique avec l'Autorité suédoise des postes et des télécommunications (PTS) et l'Institut luxembourgeois de régulation (ILR).

La toute première session de renforcement des capacités iPRIS entre pairs pour une cohorte francophone s'est tenue au Luxembourg du 8 au 25 septembre 2024.

La session d'apprentissage de pair à pair de deux semaines et demie a vu la participation de :

Les régulateurs africains des télécommunications se sont concentrés sur le lancement de leur initiative de changement qui contribuera à combler les lacunes en matière de connectivité ou à lever les obstacles à l'inclusion numérique dans leurs pays respectifs. La session de formation entre pairs a porté sur divers sujets, notamment les cadres juridiques, la concurrence sur le marché, la protection des consommateurs et la gestion du spectre.

En marge des sessions, les participants ont exploré divers sites du pays, tels que le musée de la ville de Lëtzebuerg, le musée national des mines et la Cour de justice de l'Union européenne.

À l'issue de la session de formation au renforcement des capacités, les experts africains en télécommunications ont reçu des certificats de participation, concluant ainsi leur expérience de formation complète entre pairs. Les participants se réuniront à nouveau à Dakar, au Sénégal, en février 2025, pour faire le point sur les progrès réalisés dans le cadre de l'initiative de changement.

Sélection de photos de la session de formation peer to peer au Luxembourg

L'équipe de mise en œuvre du projet iPRIS à la Cour de justice des Communautés européennes avec le juge Ulf Öberg

Les participants lors d'une visite de terrain dans l'après-midi après une matinée rigoureuse d'apprentissage entre pairs au cours de leur deuxième semaine au Luxembourg.

Mme Malena Liedholm-Ndounou (SPIDER) anime une présentation sur la couverture universelle.

 

L'équipe mauritanienne, Cheikha Mohamed Vall (à gauche) et El Vaiza Badda (au milieu), avec Tantley Jeans (ILR).

 

Lors de l'Assemblée générale des Nations Unies de cette année, les dirigeants se sont réunis pour approuver le Pacte pour l'avenir, un accord avant-gardiste lancé lors du Sommet des Nations Unies pour l'avenir. Signé le 22 septembre 2024, le pacte trace une voie claire pour le déploiement de systèmes de télécommunications avancés et la réduction de la fracture numérique dans le monde.

Pacte numérique mondial : Connecter le monde

Le Pacte numérique mondial, qui est l'objectif global du Pacte, constitue un développement crucial dans la coopération numérique mondiale. Son importance a été soulignée par le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, qui a réaffirmé que :

« Le Pacte pour l'avenir, le Pacte numérique mondial et la Déclaration sur les générations futures ouvrent la porte à de nouvelles opportunités et à des possibilités inexploitées. »
Le Pacte numérique mondial énonce plusieurs principes importants qui influenceront considérablement l'industrie des télécommunications parmi d'autres secteurs.

  1. Accès universel à Internet : Les dirigeants mondiaux se sont engagés à faciliter la connectivité Internet pour les individus et les institutions telles que les écoles et les hôpitaux. Cet objectif ambitieux est étroitement lié à l'ODD 9, qui vise à construire une infrastructure résistante et à promouvoir une industrialisation inclusive et durable.
  2. Les droits de l'homme à l'ère numérique : Le Pacte place cette coopération sur des bases juridiques fondées sur les principes démocratiques et les valeurs des droits de l'homme, ce qui signifie qu'aucun développement ne peut se faire au détriment des libertés des individus.
  3. Sécurité en ligne : Les gouvernements et les entreprises technologiques se sont engagés à rendre l'espace en ligne sûr pour tous les utilisateurs, en mettant l'accent sur la protection des enfants.
  4. Gouvernance de l'IA : Le Pacte comprend une disposition pour la régulation de l'intelligence artificielle, qui inclut une commission scientifique internationale et un Dialogue Mondial sur les Politiques de l'IA.
  5. Données ouvertes et accessibilité : Adopter des politiques de données ouvertes concernant les données, les modèles et les normes favorisera la croissance et la coopération dans le domaine de la technologie.

Développement durable et inclusion numérique

Regarde vers l'avenir : Un avenir connecté

L'adoption du Pacte pour l'Avenir et de ses engagements associés marque un jalon important dans les efforts mondiaux pour optimiser le potentiel des télécommunications en faveur du développement durable. Selon les Nations Unies, plus de 7 000 participants civils étaient présents lors de l'Assemblée générale des Nations Unies de cette année, ce qui a conduit à des engagements totalisant 1,05 milliard de dollars américains pour promouvoir des causes telles que l'inclusion numérique à l'échelle mondiale.

Au fur et à mesure de notre progression, l'industrie des télécommunications jouera un rôle clé dans la mise en œuvre de ces objectifs ambitieux.

Le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies a résumé de manière appropriée l'impact potentiel du Pacte : « Il posera les bases d'un ordre mondial durable, juste et pacifique – pour tous les peuples et toutes les nations. »

Avec la mondialisation du monde actuel, l'industrie des télécommunications se trouve à l'avant-garde de la création d'opportunités favorables. L'engagement pris lors du Sommet des Nations Unies pour l'avenir offre une vision pour le présent et l'avenir qui cherche à être inclusive, juste, durable et, surtout, numériquement habilitée.

Le secteur de la téléphonie mobile au Kenya s'est développé, le nombre total d'abonnements atteignant 68 millions, soit un taux de pénétration de 132,1 %. Cette croissance a été stimulée par les campagnes de reconquête des clients des opérateurs. En outre, les abonnements 'Machine-to-Machine' (M2M) sont passés à 1,607 million.

Le secteur a également connu une croissance, avec les abonnements de mobile money augmentant à 38,7 millions, un taux de pénétration de 75 %. Cette croissance a été stimulée par la suppression des codes de retrait pour les transactions effectuées entre M-Pesa et Airtel Money, permettant des transferts de fonds sans friction entre les deux portefeuilles mobiles.

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