L’ARCEP Tchad et l’ART Cameroun ont tenu une réunion bilatérale de haut niveau à N’Djamena pour renforcer la coopération réglementaire, lutter contre les intrusions de fréquences et améliorer la qualité de service dans les zones frontalières, poursuivant une vision commune de la connectivité numérique inclusive en Afrique centrale.
Du 15 au 17 juin 2025, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) du Tchad a accueilli à N’Djamena une réunion bilatérale stratégique avec l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) du Cameroun. Cette rencontre faisait suite à la visite ministérielle de mai à Yaoundé, consolidant ainsi une dynamique de rapprochement. La délégation camerounaise comprenait la direction générale de l’ART ainsi que des représentants de Camtel, Orange et MTN.
Les échanges ont porté sur des actions coordonnées pour améliorer la connectivité dans les zones frontalières. Les thématiques abordées incluaient la coordination des fréquences, la gestion de l’itinérance, la qualité de service et l’utilisation équitable du spectre. Les deux régulateurs ont souligné l’importance de réduire les intrusions de fréquences souvent observées dans les zones reculées et de renforcer les mécanismes de supervision pour garantir un accès équitable et des services fiables.
Les deux parties ont identifié ensemble les principales problématiques liées à la couverture, à l’itinérance et aux interférences de signal. Elles se sont engagées à élaborer un protocole de coopération et à mettre en place un mécanisme bilatéral permanent de coordination. Parmi les mesures concrètes décidées figurent la réduction des intrusions de fréquences transfrontalières et une gestion concertée du spectre radioélectrique dans les zones frontalières.
Cette coopération s’inscrit dans une dynamique de renforcement de l’intégration régionale, de coopération Sud-Sud et de consolidation institutionnelle. Elle s’aligne avec les objectifs du cadre iPRIS, tout en ouvrant la voie à un apprentissage entre pairs et à une harmonisation réglementaire en Afrique centrale, au service d’un avenir numérique plus inclusif et interconnecté.
Sur le plan tant économique que social, l’Afrique se caractérise de transformations significatives. Pour cause, le secteur numérique et des TIC. Ces outils de bouleversements numériques socio-économiques en Afrique ne cessent d’évoluer d’autant plus que l’adoption rapide des nouvelles technologies révolutionnaires telles que l'IA s’accélère. À l’égard de ce tournant numérique et technologique, comment mobiliser toutes et tous afin de collaborer au service d’une transformation numérique en Afrique ?
L’inclusion un requis pour la transformation numérique significative
Pour s’engager dans cette métamorphose à la fois numérique et technologique, l’inclusion est un requis majeur. L’inclusion de tous : Les enfants, les jeunes filles, les jeunes hommes, les experts et les expertes. L’accès universel et à une connectivité numérique significative est une pierre angulaire favorisant à cette inclusion. Or, selon un rapport de la banque mondial cette accessibilité dite universelle prend le contre-pied en Afrique ; un coup contre l’inclusion. Avec plus de 190 millions de femmes ne bénéficiant pas des services Internet mobiles, l'Afrique subsaharienne présente l'un des plus grands écarts de genre au monde en matière d'utilisation d'Internet mobile. Une disparité numérique basé sur le genre qui se traduit à 37 %. Une disparité contre et autour de laquelle se mobilisent les expertes africaines en action dans le domaine des TIC ; Des femmes africaines, modèles de l’inclusion numérique.
Avis des expertes africaines
Amie Vashti Kollie
Selon Amie Vashti Kollie de l’Autorité des Télécommunications du Libéria, éliminer cette disparité entraîne par ricochet, une influence positive : « Combler cet écart encourage plus de filles à rejoindre les rangs des 30 % de femmes dans le monde plaidant pour l'inclusivité des sexes dans le domaine des TIC ». Un pas vers l’inclusion, vers la création des opportunités de développement technologique pour toutes et tous.
Dr Emma Anna Otieno
Quels engagements pour combler cet écart ? À cette interrogation, Dr Emma Anna Otieno la directrice adjointe de l’Autorité de Communication du Kenya apporte une réponse d’obligation. « Former les jeunes africaines dans le secteur numérique et des TIC n'est plus une option mais un devoir. D’autant mieux que nous sommes tous déterminés à leur accorder une indépendance économique grâce au numérique et à la technologie ».
Le raisonnement de cette experte kenyane s’exemplifie en Namibie par l’Autorité Nationale de Régulation des Communications de Namibie (ANRC). Afin de susciter l'intérêt pour les carrières dans les domaines des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques auprès des jeunes filles et jeunes femmes, ce régulateur namibien mène des campagnes dans les écoles et sur les réseaux sociaux. Aussi, en partenariat avec des centres technologiques et des établissements éducatifs, l’ANRC crée des programmes de mentorat et forme les jeunes filles et jeunes femmes aux compétences techniques de codage, de cybersécurité et de robotique. Ces initiatives de sensibilisation et formation par le biais de partenariat prépare la Namibie à un avenir plus numérique, plus technologique et sans doute plus inclusive.
Initiatives des Autorités Nationales de Régulation
Mirjam Mungungu-Mhanda
iPRIS renforce des capacités des Autorités Nationales de Régulation dans l’accès universel à une connectivité numérique significative et inclusive. Une mission de transformation numérique que partage les ANR en Afrique à travers leurs initiatives significatives et inclusives.
En Namibie, l’ANRC entend par transformation numérique inclusive l’élimination de toute barrière, qu'elle soit culturelle, éducative ou technologique, empêchant les jeunes filles et jeunes femmes d'accéder et de participer en toute sécurité à l'espace numérique et technologique. Pour franchir ces entraves, l’ANRC a lancé plusieurs initiatives, y compris des concours de rédaction pour les jeunes filles de la 9e à la 12e année scolaire. L’objectif de ces initiatives ? « Ce concours vise à inciter une réflexion autour de l'accès et de la sécurité numérique » répond Charley Ceneen Cloete de l’Autorité Nationale de Régulation des Communications de Namibie (ANRC).
Charley Ceneen Cloete
En République du Congo, deux success-stories de l’Agence de Régulation des Postes et des Communication Électroniques (ARPCE)mettent un coup de projecteur l’inclusion numérique au service d’une transformation numérique significative : Le programme Women Code et le projet YEKOLAB.
Women Code forme gratuitement les jeunes filles, en zones urbaines comme rurales, aux métiers du numérique. Selon les statistiques dont se charge Mme Josephe Ngoua la responsable de suivi et évaluation des Projets chez L’ARPCE, ces initiatives phares prennent un essor important : « Aujourd’hui, le programme Women Code a touché plus de 1 500 jeunes filles dans 8 départements du Congo. YEKOLAB ; un projet phare de l’inclusion de l’ARPCE est un centre d’excellence de formation dans le domaine de la robotique du numérique et des TIC pour les enfants, les jeunes garçons comme filles. Avec YEKOLAB, l’ARPCE a la vision de renforcement de l’éducation nationale dans le numérique et des TIC et surtout la préparation d’une génération aux capacités de s’adapter dans un monde en permanente mutation celui du numérique et des TIC ». Cette transformation selon cette experte congolaise, naît de l’inclusion : « SEUL on va plus vite, ENSEMBLE on va plus loin »
Mme Josephe Ngoua
Selon le rapport 2024 de l’Association GSM : une association internationale représentant les intérêts desopérateurs et constructeurs de téléphonie mobile, le pourcentage de femmes en Afrique subsaharienne utilisant Internet mobile est passé de 24 % en 2017 à 36 % en 2023. Des statistiques mettant en lumière l’inclusion au service de la transformation numérique significative. De quoi faire fêter toutes et tous !
Ce novembre, du 10 au 27 novembre, nous étions ravis d'accueillir à Stockholm en Suède, la quatrième cohorte iPRIS, 2024C ! Ces experts de la réglementation du Liberia, du Ghana et du Zimbabwe ont suivi une formation intensive de 2,5 semaines. Cette cohorte 2024C est la quatrième cohorte à participer au projet iPRIS après le premier groupe francophone. La cohorte française a été précédée par deux cohortes anglophones et une cohorte francophone. La première cohorte iPRIS 2023A, composée de régulateurs du Nigeria, du Kenya, de la Namibie, de l'Eswatini, du Soudan du Sud, de la Zambie et de la Sierra Leone, est sur le point de terminer son cycle iPRIS cette année.
La cohorte 2024C se réunira pendant une semaine, quatre mois après le début du programme, dans l'un des pays africains représentés dans leur groupe, pour la phase africaine. Cette rencontre d'une semaine offrira une plateforme aux participants pour examiner l'avancement de leurs initiatives de changement, partager leurs résultats et engager des discussions pour améliorer davantage leurs initiatives de changement. Un an après le début du programme (novembre 2025), l'efficacité et les progrès des initiatives de changement mises en œuvre par les ARN participantes seront évalués en partenariat avec les experts africains et européens des télécommunications.
Pour la première fois dans l'histoire de la COP, la Présidence a reconnu le rôle de la numérisation dans les discussions climatiques, en désignant une Journée de la Numérisation. La Conférence des Nations Unies sur le changement climatique de 2024 à Bakou, en Azerbaïdjan, mettra en avant la piste de l'Action Verte Numérique, soulignant le rôle de la numérisation dans la résilience climatique. Les technologies numériques offrent un potentiel immense pour améliorer l'efficacité de la production alimentaire et de l'approvisionnement en Afrique, promettant des avantages économiques, sociaux et environnementaux significatifs.
Stimuler une action climatique transformative
Le 16 novembre 2024, deux événements clés auront lieu : une réunion de haut niveau et le lancement de la Déclaration sur l'Action Verte Numérique, tous deux axés sur la manière dont les technologies numériques peuvent stimuler une action climatique transformative.
La Table Ronde de Haut Niveau sur le Chemin de l'Action Numérique pour un Monde Vert explorera comment la technologie peut faire avancer les objectifs climatiques. Parmi les intervenants clés figurent S.E. Mme Nigar Arpadarai, Championne de Haut Niveau pour le Changement Climatique de la COP29, S.E. M. Rashad Nabiyev, Ministre du Développement Numérique et des Transports de l'Azerbaïdjan, et S.E. Mme Doreen Bogdan Martin, Secrétaire Générale de l'Union Internationale des Télécommunications (UIT).
La table ronde, modérée par M. Tomas Lamanauskas, Secrétaire Général Adjoint de l'UIT, présentera les points de vue de représentants gouvernementaux de Bahreïn, du Brésil, de Chine, d'Égypte, d'Estonie, du Japon, du Kazakhstan, et d'autres pays.
L'événement réunira également des partenaires tels que l'AIEA, la CEE-ONU, la CNUCED, le PNUD, le PNUE, l'UNESCO, l'ONUDI, la Banque mondiale, ainsi que des leaders du secteur privé issus d'entreprises comme Alibaba, Cisco, Google et Nokia.
Déclaration COP29 sur l'Action Verte Numérique
La réunion de haut niveau se conclura par l'adoption de la Déclaration sur l'Action Verte Numérique, un engagement mondial pour promouvoir une numérisation favorable au climat, réduire les émissions des TIC et élargir l'accès aux technologies vertes.
La Déclaration appelle à la collaboration entre les gouvernements, le secteur privé et les organisations internationales pour faire avancer la numérisation durable, en particulier dans les régions en développement. Elle encourage des cadres réglementaires soutenant les pratiques numériques écologiques, positionnant ainsi la numérisation comme un élément clé de l'action climatique mondiale.
Les gouvernements et les parties prenantes sont invités à approuver la Déclaration, rejoignant un effort unifié pour tirer parti de l'innovation numérique en faveur d'un avenir durable.
Un an après le lancement du projet, cette newsletter dresse le bilan de progrès d’iPRIS et donne aussi des news du secteur des télécoms. Nous avons aussi le plaisir de partager avec vous nos événements à venir dont le quatrième cycle de formation qui commencera novembre 2024.
Ci-dessous Dr,Caroline Wamala Larsson, la directrice de SPIDER, nous donne les dernières nouvelles du projet iPRIS. SPIDER est chargé de coordonner et mettre en œuvre iPRIS en partenariat technique avec PTS et ILR et avec le financement de l’UE, de la Suède et du Luxembourg.
Dr. Caroline Wamala Larsson, Director, SPIDER
Chers collègues,
Ce novembre 2024 marque une étape importante dans le cadre du projet iPRIS car nous célébrons un an depuis la toute première formation entre pairs. En seulement 12 mois, iPRIS a organisé trois cohortes de régulateurs des télécommunications de l'Afrique anglophone et francophone. À présent, nous collaborons avec 21 autorités de télécoms africaines en Afrique pour une transformation sociale et économique significative sur le continent. Une collaboration dont nous sommes fiers.Actuellement, environ 70 experts en télécommunications provenant d’ANR de toute l'Afrique subsaharienne participent à trois cycles iPRIS. Cette formation capitale accélère l'accès aux TIC, promeut l'innovation numérique et débloque le potentiel du développement des pays africains concernés. Entre 2023 et 2028, iPRIS vise à renforcer les capacités des régulateurs des télécoms de 43 pays africains en créant des opportunités de partenariats et en franchissant des barrières linguistiques stimulant ainsi une coopération afro-européenne intra et intercontinentale.
En septembre dernier, SPIDER et ILR ont et organisé la toute première formation iPRIS pour les pays africains francophones. Les participants ont suivi ont été formés aux sujets divers, y compris la protection des consommateurs, la gestion du spectre, les cadres réglementaires et l'inclusion numérique. Ils ont également visité des opérateurs comme SES et POST ainsi que la Cour de justice de l'Union européenne.
En octobre, les régulateurs de la deuxième cohorte iPRIS ont eu l’occasion de présenter les progrès de leurs initiatives de changement lors de la session de suivi à Dar-es-Salaam. Du 10 au 25 novembre, SPIDER a accueilli la quatrième cohorte d’iPRIS pour une formation intensive entre pairs.
Enfin, en décembre, SPIDER participera à IGF (Internet Governance Forum) à Riyad, où l’accent sera mis sur les politiques, la sensibilisation et les initiatives de renforcement des capacités afin d’optimiser les opportunités numériques et aborder les risques numériques émergents. Si vous êtes là, passez nous voir !
Je tiens à vous remercier tous de faire partie de ce parcours de transformation numérique de l’Afrique avec iPRIS.
Bien à vous,
Dr. Caroline Wamala Larsson
Directrice, SPIDER
Les actualités iPRIS
Le premier cycle francophone d’iPRIS
Première cohorte iPRIS des délégués d’Afrique Francophone à la Cour de justice de l'Union européenne à Luxembourg.
La formation de la toute première cohorte francophone d’iPRIS a eu lieu à Luxembourg du 8 à 25 septembre 2024. Pour en savoir plus
La phase de suivi en Afrique – Dar es Salaam, Tanzanie, octobre 2024
Des délégués de la session à Dar es Salaam.
La session régionale de renforcement des capacités et de partage des connaissances entre pairs pour la deuxième cohorte anglophone d'iPRIS s'est tenue à Dar es Salaam, en Tanzanie, du 7 au 10 octobre 2024. Pendant cette session, le progrès des initiatives de changement a été examiné. Le forum a réuni des experts en télécommunications de l'ICASA Afrique du Sud, de l'ICTA Maurice, du LCA Lesotho, du PURA La Gambie, TCRA Tanzanie, UCC Ouganda, PTS, EACO, WATRA, CRASA, SPIDER, Délégation de l'UE en Tanzanie ainsi que Ericsson Pour en savoir plus
La troisième session de formation iPRIS a eu lieu en Suède du 10 au 27 novembre
Les délégués experts de la cohorte 2024 d’iPRIS à Stockholm
Ce novembre, du 10 au 27 novembre, nous étions ravis d'accueillir à Stockholm en Suède, la quatrième cohorte iPRIS, 2024C ! Ces experts de la réglementation du Liberia, du Ghana et du Zimbabwe ont suivi une formation intensive de 2,5 semaines Pour en savoir plus
Sommet de l'ONU pour l'avenir : Faire progresser les télécommunications et l'inclusion numérique
Documents issus du Sommet de l'avenir (source ONU)
Lors de l'Assemblée générale des Nations Unies de cette année, les dirigeants se sont réunis pour approuver le Pacte pour l'avenir, un accord avant-gardiste lancé lors du Sommet des Nations Unies pour l'avenir. Signé le 22 septembre 2024, le pacte trace une voie claire pour le déploiement de systèmes de télécommunications avancés et la réduction de la fracture numérique dans le monde. Pour en savoir plus
La 22e réunion annuelle de Fratel 2024
Photo avec l’autorisation de Fratel
SPIDER, à travers sa directrice et la coordinatrice d’iPRIS francophone, a participé à la 22e réunion annuelle de Fratel à Libreville. Cette réunion du réseau francophone de régulation des télécommunications était organisée par l’Autorité de régulation du Gabon, l’ARCEP, et avait pour thème : Quels modèles d’affaires et quelles stratégies des opérateurs télécom, dans le futur ? Pour en savoir plus
ANRTIC-Comores et ARTEC-Madagascar renforcent leur partenariat en télécommunications à travers une mission collaborative.
Photo avec l’autorisation de Fratel Une délégation de l'ANRTIC-Comores a effectué une mission à Madagascar du 29 juillet au 1er août 2024 avec leur homologue malgache, l'ARTEC.
La délégation de l'ANRTIC-Comores a effectué une visite de travail à Madagascar du 29 juillet 2024 au 1er août 2024, où elle a rencontré ses homologues de l'ARTEC (le régulateur des télécommunications de Madagascar). Pour en savoir plus
Événements à venir
● Réunion Préparatoire Régionale pour le WTDC-25 pour l'Afrique (RPM-AFR), du 8 au 9 avril 2025, Nairobi, Kenya.
● L'équipe Europe au Africa Tech Festival, du 11 au 14 novembre 2024.
● 47e Journée des Télécommunications / TIC de l'ATU, le 7 décembre, E-réunion, Nairobi
Pour toute question liée aux médias/projets, veuillez contacter :
Mme Edna Soomre, Responsable de projet - iPRIS
ipris@spidercenter.org
iPRIS est un projet soutenu dans le cadre de l'Initiative Team Europe "D4D pour l'économie et la société numériques en Afrique subsaharienne" (Code : 001). Le projet est rendu possible grâce au cofinancement de l'UE, de la Suède et du Luxembourg.
Le secteur des TIC en Zambie continue de servir de puissant catalyseur pour la transformation économique et sociale. Comme le souligne le rapport de marché semestriel 2024, les avancées significatives dans le domaine des télécommunications ont permis de généraliser l'accès au numérique, avec des abonnements au réseau mobile atteignant 21,9 millions à la mi-2024, soit un taux de pénétration de 109,2 %. Cette augmentation souligne le rôle essentiel que jouent les télécommunications dans la promotion de la connectivité, de l'innovation et du développement durable dans tout le pays.
Selon le groupe des Nations unies pour le développement durable, « la Zambie s'est engagée dans un voyage de transformation vers un avenir numérique, réalisant des progrès significatifs au cours des dernières années. L'accès à l'internet n'a cessé d'augmenter, avec environ 11,4 millions d'abonnés actifs à l'internet en 2024, ce qui témoigne de l'engagement du pays à développer la connectivité numérique et à réduire la fracture numérique. »
Les investissements dans des projets tels que le Fonds pour l'accès et le service universels (UASF), qui a permis la construction de 51 nouvelles tours de télécommunications, contribuent à réduire la fracture numérique et à étendre les services essentiels aux communautés mal desservies.
Les politiques avant-gardistes du gouvernement encouragent encore davantage la croissance. Par exemple, l'introduction d'une stratégie nationale en matière d'intelligence artificielle (IA) et le projet de loi sur les start-ups sont en passe de stimuler l'innovation et l'esprit d'entreprise dans le secteur des TIC. Alors que la Zambie se tourne vers son avenir numérique, les télécommunications seront essentielles pour soutenir les technologies émergentes telles que l'IA, la 5G et l'Internet des objets (IoT).
Nous sommes ravis d'accueillir la quatrième cohorte iPRIS, 2024C ! Du 10 au 27 novembre, des experts de la réglementation du Liberia, du Ghana et du Zimbabwe suivront une formation intensive de 2,5 semaines. Pendant cette période, ils feront connaissance et échangeront pour un avenir plus solide des télécommunications en Afrique.
Le groupe de participants 2024C sera la quatrième cohorte à participer au projet iPRIS après que le premier groupe francophone aura participé à sa première formation entre pairs au Luxembourg. La cohorte française a été précédée par deux cohortes anglophones et une cohorte francophone. La première cohorte iPRIS 2023A, composée de régulateurs du Nigeria, du Kenya, de la Namibie, de l'Eswatini, du Soudan du Sud, de la Zambie et de la Sierra Leone, est sur le point de terminer son cycle iPRIS cette année.
Experts en télécommunications de Gambie et Dr Bengt Mölleryd de SPIDER examinant le plan de projet d'initiative de changement lors de la session entre pairs iPRIS à Dar es Salaam en septembre 2024.)
La cohorte 2024C se réunira pendant une semaine, quatre mois après le début du programme, dans l'un des pays africains représentés dans leur groupe, pour la phase africaine. Cette rencontre d'une semaine offrira une plateforme aux participants pour examiner l'avancement de leurs initiatives de changement, partager leurs résultats et engager des discussions pour améliorer davantage leurs initiatives de changement. Un an après le début du programme (novembre 2025), l'efficacité et les progrès des initiatives de changement mises en œuvre par les ARN participantes seront évalués en partenariat avec les experts africains et européens des télécommunications.
SPIDER, à travers sa directrice et la coordinatrice d’iPRIS francophone, a participé à la 22e réunion annuelle de Fratel à Libreville. Cette réunion du réseau francophone de régulation des télécommunications était organisée par l’Autorité de régulation du Gabon, l’ARCEP, et avait pour thème : « Quels modèles d’affaires et quelles stratégies des opérateurs télécom, dans le futur ? » L’objectif principal de la réunion était d’échanger sur les évolutions technologiques et les potentiels nouveaux défis de régulation.
La réunion, qui s’est tenue du 26 au 27 novembre 2024, a réuni plus de 120 participants, représentant 15 autorités de régulation, membres de Fratel, des organisations sous-régionales de régulation (ARTAO, ARTAC), des institutions internationales (UIT, Smart Africa) et des acteurs du secteur. Le programme était ponctué de prestations artistiques mettant en valeur le patrimoine culturel gabonais. L’ouverture et la clôture ont été rehaussés par des textes de l’artiste slameur Ferel, et la soirée de gala a été animée par de nombreux groupes dont le célèbre Tandima.
L’occasion a été donnée à SPIDER et l’IRL de faire un point sur le programme iPRIS, et notamment d’annoncer les régulateurs qui sont invitées à participer à la prochaine cohorte francophone d’IPRIS. Il s’agit des ANR du Bénin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de la Guinée Conakry, de la Guinée Équatoriale, et de la RDC. Ils se retrouveront au Luxembourg en septembre 2025 pour une formation de deux semaines.
Cette réunion annuelle a compris des sessions dédiées aux acteurs impliqués dans l'amélioration des services et des régulations des télécommunications. Deux réunions supplémentaires pour les membres de Fratel et les dirigeants des autorités ont également abordé la question : « Quelles régulations concernant les investissements et les innovations ? » Cet événement a servi de plateforme pour les régulateurs et les autres parties prenantes clés du secteur des télécommunications afin de partager leurs points de vue sur la structure réglementaire pour l'avenir.
Pour rappel, Fratel a pour objectif de contribuer à la formation et à la collaboration entre ses membres.
La phase de suivi régionale 2024A pour l'Afrique s'est tenue à Dar es Salaam, en Tanzanie, du 7 au 10 octobre 2024. La cérémonie d'ouverture officielle a été honorée par Dr Jabiri Kuwe Bakari, Directeur Général de l'Autorité de Régulation des Communications de Tanzanie (TCRA), et Barbara Barone, Responsable de la politique pour le numérique au service du développement à la Commission européenne en Tanzanie.
(Au cours de la session d'une semaine, des experts africains en télécommunications, issus des autorités nationales de régulation des télécommunications du Lesotho, de Maurice, de l'Afrique du Sud, de la Tanzanie, de la Gambie et de l'Ouganda, ont présenté les progrès et les résultats de leurs initiatives de changement. Les initiatives de changement sont au cœur du programme iPRIS et sont spécialement conçues pour s'aligner avec les agendas stratégiques des régulateurs nationaux participants. Il s'agit de projets stratégiques choisis et entrepris par les régulateurs nationaux afin de contribuer à réduire la fracture numérique.
Le programme d'une semaine a proposé une série complète de sessions pour améliorer les compétences et les connaissances dans divers domaines de la régulation des TIC. Les experts ont participé aux ateliers sur les techniques d'enquête, la couverture du haut débit et la satisfaction des consommateurs, animés par Peter Thornqvist ; conseiller principal en politique et agent juridique à l'Agence nationale des télécommunications et de la poste de Suède (PTS). Sele Pokima de l'Assemblée des Régulateurs de Télécommunications d'Afrique de l'Ouest (WATRA) et Andrew Changa de l'Organisation des Communications de l'Afrique de l'Est (EACO). Les délégués ont aussi partagé leurs perspectives sur l'harmonisation régionale visant à promouvoir le développement économique et social dans la région.
Kerstin Borglin de SPIDER a animé une session interactive sur les bases de la gestion de projet et les cadres SERA (Suivi, Évaluation, Redevabilité et Apprentissage), engageant les participants dans un apprentissage pratique pour améliorer l'efficacité des programmes et affiner les compétences en évaluation d'impact. D'autres sessions ont couvert les fondamentaux de la gestion de projet et les cadres SERA pour renforcer l'efficacité des programmes et l'évaluation d'impact. Dr, Caroline Wamala Larsson a dirigé une session sur les stratégies de diversité et d'inclusion, dotant les participants d'outils pour favoriser des environnements inclusifs et équitables au sein de leurs organisations de télécommunications.
Jean François Le Bihan, Mugisha Philip Bisanda, Talib Sheriff et René Summer d'Ericsson ont fourni des informations précieuses sur la transition des technologies héritées, la mise en œuvre de cadres de cybersécurité pour la régulation des télécommunications et l'exploitation du potentiel de la bande E dans les réseaux 4G et 5G.
Au cours de la formation, les régulateurs des télécommunications
Voici quelques photos de la phase de suivi pour l'Afrique, qui s'est tenue à Dar es Salaam.
L’équipe SPIDER avec Dr Jabiri Kuwe Bakari – Directeur Général de l'Autorité Régulatrice des Communications de Tanzanie (TCRA), et l'ingénieur M. Christopher John Assenga, Ingénieur Principal, TCRA,
Talib Sheriff, directeur national d'Ericson Tanzanie, présente aux participants des perspectives régionales et mondiales sur la 2G, la 3G et la 5G.
Des experts africains et européens participant à la Semaine de Suivi de l'Afrique à Dar es Salaam visitent le musée du village à Dar es Salaam pour découvrir les traditions de divers groupes ethniques en Tanzanie et comment les bâtiments étaient conçus pou
La Commission des communications de l'Ouganda (UCC) présente son initiative de changement à ses pairs (experts en télécommunication). Cela permet de célébrer les progrès réalisés et d’avoir des retours pour améliorer le projet.
Sessions d'apprentissage entre pairs à Dar es Salaam, mettant l'accent sur le rôle crucial des Organisations régionales de réglementation dans la facilitation de la collaboration transfrontalière et l'harmonisation régionale.
La toute première session de renforcement des capacités iPRIS entre pairs pour une cohorte francophone s'est tenue au Luxembourg du 8 au 25 septembre 2024.
La session d'apprentissage de pair à pair de deux semaines et demie a vu la participation de :
Des experts africains en télécommunications des autorités nationales de régulation représentant la République centrafricaine, le Tchad, les Comores, le Congo Brazzaville, la Mauritanie, le Sénégal et le Togo.
Experts régionaux en réglementation représentant l'ARTAC et
Des experts européens de l « ILR, du BNETZA (Allemagne) et de l » ARCEP (France).
Les régulateurs africains des télécommunications se sont concentrés sur le lancement de leur initiative de changement qui contribuera à combler les lacunes en matière de connectivité ou à lever les obstacles à l'inclusion numérique dans leurs pays respectifs. La session de formation entre pairs a porté sur divers sujets, notamment les cadres juridiques, la concurrence sur le marché, la protection des consommateurs et la gestion du spectre.
En marge des sessions, les participants ont exploré divers sites du pays, tels que le musée de la ville de Lëtzebuerg, le musée national des mines et la Cour de justice de l'Union européenne.
À l'issue de la session de formation au renforcement des capacités, les experts africains en télécommunications ont reçu des certificats de participation, concluant ainsi leur expérience de formation complète entre pairs. Les participants se réuniront à nouveau à Dakar, au Sénégal, en février 2025, pour faire le point sur les progrès réalisés dans le cadre de l'initiative de changement.
Sélection de photos de la session de formation peer to peer au Luxembourg
L'équipe de mise en œuvre du projet iPRIS à la Cour de justice des Communautés européennes avec le juge Ulf Öberg
Les participants lors d'une visite de terrain dans l'après-midi après une matinée rigoureuse d'apprentissage entre pairs au cours de leur deuxième semaine au Luxembourg.
Mme Malena Liedholm-Ndounou (SPIDER) anime une présentation sur la couverture universelle.
L'équipe mauritanienne, Cheikha Mohamed Vall (à gauche) et El Vaiza Badda (au milieu), avec Tantley Jeans (ILR).
Lors de l'Assemblée générale des Nations Unies de cette année, les dirigeants se sont réunis pour approuver le Pacte pour l'avenir, un accord avant-gardiste lancé lors du Sommet des Nations Unies pour l'avenir. Signé le 22 septembre 2024, le pacte trace une voie claire pour le déploiement de systèmes de télécommunications avancés et la réduction de la fracture numérique dans le monde.
Pacte numérique mondial : Connecter le monde
Le Pacte numérique mondial, qui est l'objectif global du Pacte, constitue un développement crucial dans la coopération numérique mondiale. Son importance a été soulignée par le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, qui a réaffirmé que :
« Le Pacte pour l'avenir, le Pacte numérique mondial et la Déclaration sur les générations futures ouvrent la porte à de nouvelles opportunités et à des possibilités inexploitées. »
Le Pacte numérique mondial énonce plusieurs principes importants qui influenceront considérablement l'industrie des télécommunications parmi d'autres secteurs.
Accès universel à Internet : Les dirigeants mondiaux se sont engagés à faciliter la connectivité Internet pour les individus et les institutions telles que les écoles et les hôpitaux. Cet objectif ambitieux est étroitement lié à l'ODD 9, qui vise à construire une infrastructure résistante et à promouvoir une industrialisation inclusive et durable.
Les droits de l'homme à l'ère numérique : Le Pacte place cette coopération sur des bases juridiques fondées sur les principes démocratiques et les valeurs des droits de l'homme, ce qui signifie qu'aucun développement ne peut se faire au détriment des libertés des individus.
Sécurité en ligne : Les gouvernements et les entreprises technologiques se sont engagés à rendre l'espace en ligne sûr pour tous les utilisateurs, en mettant l'accent sur la protection des enfants.
Gouvernance de l'IA : Le Pacte comprend une disposition pour la régulation de l'intelligence artificielle, qui inclut une commission scientifique internationale et un Dialogue Mondial sur les Politiques de l'IA.
Données ouvertes et accessibilité : Adopter des politiques de données ouvertes concernant les données, les modèles et les normes favorisera la croissance et la coopération dans le domaine de la technologie.
Développement durable et inclusion numérique
Regarde vers l'avenir : Un avenir connecté
L'adoption du Pacte pour l'Avenir et de ses engagements associés marque un jalon important dans les efforts mondiaux pour optimiser le potentiel des télécommunications en faveur du développement durable. Selon les Nations Unies, plus de 7 000 participants civils étaient présents lors de l'Assemblée générale des Nations Unies de cette année, ce qui a conduit à des engagements totalisant 1,05 milliard de dollars américains pour promouvoir des causes telles que l'inclusion numérique à l'échelle mondiale.
Au fur et à mesure de notre progression, l'industrie des télécommunications jouera un rôle clé dans la mise en œuvre de ces objectifs ambitieux.
Le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies a résumé de manière appropriée l'impact potentiel du Pacte : « Il posera les bases d'un ordre mondial durable, juste et pacifique – pour tous les peuples et toutes les nations. »
Avec la mondialisation du monde actuel, l'industrie des télécommunications se trouve à l'avant-garde de la création d'opportunités favorables. L'engagement pris lors du Sommet des Nations Unies pour l'avenir offre une vision pour le présent et l'avenir qui cherche à être inclusive, juste, durable et, surtout, numériquement habilitée.
Le secteur de la téléphonie mobile au Kenya s'est développé, le nombre total d'abonnements atteignant 68 millions, soit un taux de pénétration de 132,1 %. Cette croissance a été stimulée par les campagnes de reconquête des clients des opérateurs. En outre, les abonnements 'Machine-to-Machine' (M2M) sont passés à 1,607 million.
Le secteur a également connu une croissance, avec les abonnements de mobile money augmentant à 38,7 millions, un taux de pénétration de 75 %. Cette croissance a été stimulée par la suppression des codes de retrait pour les transactions effectuées entre M-Pesa et Airtel Money, permettant des transferts de fonds sans friction entre les deux portefeuilles mobiles.
Borgarfjordsgatan 12, Kista,SWEDEN Postal Address: Stockholm University, Department of Computer and Systems Sciences/DSV, SPIDER, P.O Box 1073, SE-164 25 Kista, Sweden
iPRIS is a project supported under the Team Europe Initiative "D4D for Digital Economy and Society in Sub-Saharan Africa” (Code: 001). The project is made possible with co-financing from the EU, Sweden, and Luxembourg.
Ce mode permet aux personnes épileptiques d'utiliser le site Web en toute sécurité en éliminant le risque de convulsions résultant d'animations clignotantes ou clignotantes et de combinaisons de couleurs à risque.
Mode malvoyant
Améliore les visuels du site Web
Ce mode ajuste le site Web pour la commodité des utilisateurs souffrant de déficiences visuelles telles que la vue dégradante, la vision tunnel, la cataracte, le glaucome et autres.
Mode handicap cognitif
Aide à se concentrer sur un contenu spécifique
Ce mode offre différentes options d'assistance pour aider les utilisateurs souffrant de troubles cognitifs tels que la dyslexie, l'autisme, l'AVC et autres, à se concentrer plus facilement sur les éléments essentiels du site Web.
Mode adapté au TDAH
Réduit les distractions et améliore la concentration
Ce mode aide les utilisateurs atteints de TDAH et de troubles neurodéveloppementaux à lire, parcourir et se concentrer plus facilement sur les principaux éléments du site Web tout en réduisant considérablement les distractions.
Mode Cécité
Permet d'utiliser le site avec votre lecteur d'écran
Ce mode configure le site Web pour qu'il soit compatible avec les lecteurs d'écran tels que JAWS, NVDA, VoiceOver et TalkBack. Un lecteur d'écran est un logiciel destiné aux utilisateurs aveugles qui s'installe sur un ordinateur et un smartphone, et les sites Web doivent être compatibles avec celui-ci.
Dictionnaire en ligne
Expérience lisible
Mise à l'échelle du contenu
Défaut
Loupe de texte
Police lisible
Adapté à la dyslexie
Titres en surbrillance
Mettre en surbrillance les liens
Taille de la police
Défaut
Hauteur de la ligne
Défaut
L'espacement des lettres
Défaut
Aligné à gauche
Aligné au centre
Aligné à droite
Expérience visuellement agréable
Contraste sombre
Contraste léger
Monochrome
Contraste élevé
Haute saturation
Faible saturation
Ajuster les couleurs du texte
Ajuster les couleurs du titre
Ajuster les couleurs d'arrière-plan
Orientation facile
Couper les sons
Masquer les images
Clavier virtuel
Guide de lecture
Arrêter les animations
Masque de lecture
Mettre en surbrillance le survol
Mise en surbrillance
Grand curseur sombre
Grand curseur lumineux
Lecture cognitive
Touches de navigation
Navigation vocale
Accessibility Statement
ipris.digital
September 3, 2025
Compliance status
We firmly believe that the internet should be available and accessible to anyone, and are committed to providing a website that is accessible to the widest possible audience,
regardless of circumstance and ability.
To fulfill this, we aim to adhere as strictly as possible to the World Wide Web Consortium’s (W3C) Web Content Accessibility Guidelines 2.1 (WCAG 2.1) at the AA level.
These guidelines explain how to make web content accessible to people with a wide array of disabilities. Complying with those guidelines helps us ensure that the website is accessible
to all people: blind people, people with motor impairments, visual impairment, cognitive disabilities, and more.
This website utilizes various technologies that are meant to make it as accessible as possible at all times. We utilize an accessibility interface that allows persons with specific
disabilities to adjust the website’s UI (user interface) and design it to their personal needs.
Additionally, the website utilizes an AI-based application that runs in the background and optimizes its accessibility level constantly. This application remediates the website’s HTML,
adapts Its functionality and behavior for screen-readers used by the blind users, and for keyboard functions used by individuals with motor impairments.
If you’ve found a malfunction or have ideas for improvement, we’ll be happy to hear from you. You can reach out to the website’s operators by using the following email
Screen-reader and keyboard navigation
Our website implements the ARIA attributes (Accessible Rich Internet Applications) technique, alongside various different behavioral changes, to ensure blind users visiting with
screen-readers are able to read, comprehend, and enjoy the website’s functions. As soon as a user with a screen-reader enters your site, they immediately receive
a prompt to enter the Screen-Reader Profile so they can browse and operate your site effectively. Here’s how our website covers some of the most important screen-reader requirements,
alongside console screenshots of code examples:
Screen-reader optimization: we run a background process that learns the website’s components from top to bottom, to ensure ongoing compliance even when updating the website.
In this process, we provide screen-readers with meaningful data using the ARIA set of attributes. For example, we provide accurate form labels;
descriptions for actionable icons (social media icons, search icons, cart icons, etc.); validation guidance for form inputs; element roles such as buttons, menus, modal dialogues (popups),
and others. Additionally, the background process scans all the website’s images and provides an accurate and meaningful image-object-recognition-based description as an ALT (alternate text) tag
for images that are not described. It will also extract texts that are embedded within the image, using an OCR (optical character recognition) technology.
To turn on screen-reader adjustments at any time, users need only to press the Alt+1 keyboard combination. Screen-reader users also get automatic announcements to turn the Screen-reader mode on
as soon as they enter the website.
These adjustments are compatible with all popular screen readers, including JAWS and NVDA.
Keyboard navigation optimization: The background process also adjusts the website’s HTML, and adds various behaviors using JavaScript code to make the website operable by the keyboard. This includes the ability to navigate the website using the Tab and Shift+Tab keys, operate dropdowns with the arrow keys, close them with Esc, trigger buttons and links using the Enter key, navigate between radio and checkbox elements using the arrow keys, and fill them in with the Spacebar or Enter key.Additionally, keyboard users will find quick-navigation and content-skip menus, available at any time by clicking Alt+1, or as the first elements of the site while navigating with the keyboard. The background process also handles triggered popups by moving the keyboard focus towards them as soon as they appear, and not allow the focus drift outside it.
Users can also use shortcuts such as “M” (menus), “H” (headings), “F” (forms), “B” (buttons), and “G” (graphics) to jump to specific elements.
Disability profiles supported in our website
Epilepsy Safe Mode: this profile enables people with epilepsy to use the website safely by eliminating the risk of seizures that result from flashing or blinking animations and risky color combinations.
Visually Impaired Mode: this mode adjusts the website for the convenience of users with visual impairments such as Degrading Eyesight, Tunnel Vision, Cataract, Glaucoma, and others.
Cognitive Disability Mode: this mode provides different assistive options to help users with cognitive impairments such as Dyslexia, Autism, CVA, and others, to focus on the essential elements of the website more easily.
ADHD Friendly Mode: this mode helps users with ADHD and Neurodevelopmental disorders to read, browse, and focus on the main website elements more easily while significantly reducing distractions.
Blindness Mode: this mode configures the website to be compatible with screen-readers such as JAWS, NVDA, VoiceOver, and TalkBack. A screen-reader is software for blind users that is installed on a computer and smartphone, and websites must be compatible with it.
Keyboard Navigation Profile (Motor-Impaired): this profile enables motor-impaired persons to operate the website using the keyboard Tab, Shift+Tab, and the Enter keys. Users can also use shortcuts such as “M” (menus), “H” (headings), “F” (forms), “B” (buttons), and “G” (graphics) to jump to specific elements.
Additional UI, design, and readability adjustments
Font adjustments – users, can increase and decrease its size, change its family (type), adjust the spacing, alignment, line height, and more.
Color adjustments – users can select various color contrast profiles such as light, dark, inverted, and monochrome. Additionally, users can swap color schemes of titles, texts, and backgrounds, with over seven different coloring options.
Animations – person with epilepsy can stop all running animations with the click of a button. Animations controlled by the interface include videos, GIFs, and CSS flashing transitions.
Content highlighting – users can choose to emphasize important elements such as links and titles. They can also choose to highlight focused or hovered elements only.
Audio muting – users with hearing devices may experience headaches or other issues due to automatic audio playing. This option lets users mute the entire website instantly.
Cognitive disorders – we utilize a search engine that is linked to Wikipedia and Wiktionary, allowing people with cognitive disorders to decipher meanings of phrases, initials, slang, and others.
Additional functions – we provide users the option to change cursor color and size, use a printing mode, enable a virtual keyboard, and many other functions.
Browser and assistive technology compatibility
We aim to support the widest array of browsers and assistive technologies as possible, so our users can choose the best fitting tools for them, with as few limitations as possible. Therefore, we have worked very hard to be able to support all major systems that comprise over 95% of the user market share including Google Chrome, Mozilla Firefox, Apple Safari, Opera and Microsoft Edge, JAWS and NVDA (screen readers).
Notes, comments, and feedback
Despite our very best efforts to allow anybody to adjust the website to their needs. There may still be pages or sections that are not fully accessible, are in the process of becoming accessible, or are lacking an adequate technological solution to make them accessible. Still, we are continually improving our accessibility, adding, updating and improving its options and features, and developing and adopting new technologies. All this is meant to reach the optimal level of accessibility, following technological advancements. For any assistance, please reach out to