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La session de suivi africain au Botswana approfondit la collaboration régionale sur les initiatives de changement

Gaborone, Botswana - 6 au 9 octobre 2025 

Accueillie par l'Autorité de régulation des communications du Botswana (BOCRA), la cohorte iPRIS 2025B s'est réunie pour sa session de suivi Africain. Cette rencontre a marqué une étape importante dans le parcours des régulateurs des télécoms nationaux alors qu'ils avançaient dans leurs initiatives de changement avec un engagement renouvelé envers la transformation numérique inclusive.

Cette session a offert aux participants l'opportunité d'évaluer les progrès réalisés, de favoriser l'apprentissage entre pairs et de s'engager avec des organisations sous-régionales de régulation et des partenaires internationaux. Après leur session de formation en Europe en Suède en mai, les régulateurs sont revenus avec des outils pratiques, des perspectives nouvelles et une détermination commune à façonner l'avenir numérique de l'Afrique.

Une collaboration panafricaine renforcée

La session de suivi a rassemblé des autorités nationales de régulation de six pays d'Afrique subsaharienne: la Commission des communications d'Eswatini (ESCCOM), l'Autorité nationale des communications de Sierra Leone (NatCA), la Commission nigériane des communications (NCC), l'Autorité de régulation des communications de Tanzanie (TCRA), la Commission ougandaise des communications (UCC) et l'Autorité zambienne des technologies de l'information et de la communication (ZICTA).

Ces ANR ont été rejointes par trois organisations sous-régionales de régulation clés: l'Association des régulateurs des communications d'Afrique australe (CRASA), l'Organisation des communications d'Afrique de l'Est (EACO) et l'Assemblée des régulateurs des télécommunications d'Afrique de l'Ouest (ARTAO). La présence de ces ORR a souligné l'importance de l'harmonisation transfrontalière et du soutien institutionnel dans la création d'écosystèmes numériques résilients.

Les partenaires internationaux, notamment la délégation de l'Union européenne au Botswana et à la SADC, PTS (Suède), SPIDER et Ericsson, ont apporté leur expertise et leur soutien tout au long de la semaine.

«Au nom de l'Union européenne et de tous les partenaires, nous aimerions vous souhaiter la bienvenue et vous souhaiter une conversation vraiment riche et percutante ces jours-ci. Avec l'agenda extraordinaire qui nous attend, nous sommes confiants que votre temps ici sera à la fois inspirant et productif», a déclaré Maria, représentante de l'UE.

Un engagement partagé pour la transformation numérique

La semaine a débuté par des discours de bienvenue chaleureux qui ont donné le ton à un environnement collaboratif et inclusif. Murphy Setshwane, directeur général par intérim de BOCRA, a souligné l'engagement du Botswana envers le renforcement réglementaire et a rappelé aux participants la vision ambitieuse de la Stratégie de transformation numérique de l'Union africaine.

«La Stratégie de transformation numérique de l'Union africaine envisage un continent où toutes les personnes sont numériquement autonomisées pour accéder à une connectivité sûre et sécurisée où qu'elles vivent, à un coût abordable. C'est un objectif ambitieux, mais qui met au défi l'industrie des TIC de fournir des écosystèmes numériques inclusifs, accessibles et transformateurs pour chaque citoyen africain», a-t-il affirmé.

Brian Mwansa de CRASA a souligné l'importance de l'unité réglementaire:

«La collaboration réglementaire exige l'unité, une pensée harmonisée et des approches partagées. Lorsque nous rassemblons nos membres, nous créons un point focal puissant pour l'apprentissage, un message, de nombreuses destinations, de nombreuses oreilles entendant la même vérité en même temps.»

Edna Soomre de SPIDER a rappelé aux participants la valeur de l'échange ouvert :

«Cette semaine nous offre l'opportunité non seulement de réfléchir au chemin parcouru avec nos initiatives de changement, mais de célébrer les progrès, de partager des leçons et des outils, et de faire progresser des écosystèmes numériques équitables et durables.»

Des sessions riches en apprentissage et en perspectives

Jour 1: Présentation des initiatives de changement

La première journée s'est concentrée sur les présentations des initiatives de changement par les régulateurs des télécoms. Chaque régulateur a partagé ses progrès, ses défis et ses stratégies pour faire avancer des projets critiques allant de la cartographie du haut débit à l'inclusivité numérique. Ces présentations ont suscité des discussions animées, permettant aux experts participants de recevoir des retours constructifs et des perspectives de la part des ORR, de leurs pairs et des membres de PTS.

La journée s'est terminée avec un fort sentiment d'objectif partagé, les délégués se préparant à s'appuyer sur ces échanges lors des sessions à venir.

Jour 2: Évolution réglementaire, inclusivité et prospective stratégique

La deuxième journée a apporté des perspectives nouvelles grâce à des sessions animées par des experts invités. Sophia Donner de Telia a retracé l'évolution des télécommunications en Suède, du monopole d'État au marché concurrentiel, illustrant comment la régulation s'est adaptée à travers quatre phases : évaluation de la concurrence, choix axé sur les consommateurs, promotion gouvernementale et l'accent actuel sur la sécurité et la robustesse.

« Le monopole peut construire des systèmes fondamentaux, mais sans concurrence et collaboration, il risque la stagnation. Le rôle de l'État doit évoluer d'opérateur unique à facilitateur stratégique », a-t-elle expliqué.

Elle a également souligné l'évolution des lois sur la protection des données et la régulation sur la vie privée, notamment dans le cadre du RGPD.

La Dr. Caroline Wamala a ensuite dirigé une session profonde sur l'inclusivité, s'appuyant sur son travail de terrain au Mozambique pour illustrer comment les lacunes infrastructurelles et les normes culturelles façonnent l'accès aux services numériques. Utilisant l'évolution de la conception des bicyclettes comme métaphore, elle a démontré comment la technologie doit s'adapter à des utilisateurs divers.

«L'inclusivité en tant qu'approche est très intentionnelle. C'est la pratique délibérée et l'engagement à créer des environnements où tous les individus se sentent valorisés, respectés et soutenus», a-t-elle affirmé. «Le genre n'est pas un synonyme de femmes. Il s'agit de relations et de rôles assignés. Il s'agit de la façon dont le pouvoir circule dans la société.»

Kerstin Borglin a revisité les concepts clés de la gestion de projet de Stockholm, soulignant l'importance de la clarté dans les chaînes d'impact, de résultats et de produits.

«Le succès d'un projet n'est pas défini par son achèvement, mais par le fait que le changement qu'il vise soit visible, compris et mis en pratique», a-t-elle déclaré.

Bengt a conclu la journée en introduisant la prospective stratégique comme outil pour naviguer dans l'incertitude, utilisant des exemples comme la perturbation réglementaire de Starlink et les changements démographiques en Afrique.

« Les changements démographiques ne sont pas que des statistiques, ce sont des signaux. Lorsque plus de la moitié de la population a moins de 18 ans, l'avenir n'est pas lointain. Il exige la pertinence, la connectivité et l'inclusion dès maintenant », a-t-il noté.

Jour 3: Mentorat ciblé et échange entre pairs

Le troisième jour a été consacré aux discussions individuelles sur les initiatives de changement et aux séances de mentorat ciblées avec CRASA, EACO et WATRA. Ces interactions ont permis aux régulateurs de recevoir des conseils spécifiques, d'identifier des opportunités de collaboration sous-régionale et d'affiner leurs stratégies de mise en œuvre.

Cette approche personnalisée a renforcé les réseaux professionnels et a fourni aux participants des outils pratiques pour surmonter les obstacles institutionnels et opérationnels.

Jour 4: Transformation numérique et chemins à suivre

La journée finale a débuté avec une session d'Ericsson sur la manière dont l'Afrique peut tirer parti des réseaux mobiles avancés, en particulier la 5G, pour améliorer diverses industries et la vie quotidienne. Les représentants ont illustré comment la 5G facilite le travail à distance, améliore l'accès aux soins de santé et optimise les systèmes de transport.

«La connectivité numérique ne concerne pas seulement l'efficacité. Il s'agit de stimuler la croissance économique, de créer des lieux de travail plus sûrs et d'améliorer les vies, en particulier lorsque les systèmes que nous renforçons contribuent de manière significative au PIB d'un pays», a déclaré Efosa Aigbe d'Ericsson.

Peter Olusoji Ogundele a souligné l'importance de la collaboration sous-régionale :

«Nous ne pouvons pas construire une infrastructure résiliente de manière isolée. La gestion du spectre, les normes et la cybersécurité ne s'arrêtent pas aux frontières. C'est pourquoi la collaboration sous-régionale est essentielle.»

Les régulateurs ont ensuite présenté leurs présentations « Chemin à suivre », décrivant des étapes concrètes et des calendriers pour faire avancer leurs initiatives de changement. La phase s'est conclue par des réflexions et un engagement collectif à poursuivre la collaboration au-delà de Gaborone.

La semaine s'est terminée par une excursion culturelle à la réserve naturelle de Mokolodi avec un bush braai, offrant aux participants une occasion de se détendre et de renforcer les liens forgés tout au long de la session de suivi.

Des réalisations tangibles et un élan pour l'avenir

La session de suivi au Botswana a produit des résultats significatifs. Chaque autorité nationale de régulation a présenté des progrès tangibles et a identifié des défis clairs dans leurs initiatives de changement. Les organisations sous-régionales de régulation ont activement soutenu l'apprentissage entre pairs et ont renforcé les synergies transfrontalières, démontrant la valeur de l'harmonisation réglementaire.

Les sessions d'invités ont injecté de nouvelles perspectives sur l'évaluation de la concurrence, l'inclusivité, la prospective et la transformation numérique, enrichissant la compréhension des participants des tendances mondiales et des meilleures pratiques. Les stratégies institutionnelles et les réseaux professionnels ont été renforcés pour une mise en œuvre à long terme.

«Ce programme est une pierre angulaire pour renforcer la force réglementaire à travers l'Afrique. En combinant l'orientation d'experts, l'apprentissage entre pairs et l'échange ouvert, il équipe les régulateurs non seulement pour élaborer des politiques, mais pour mettre en œuvre des solutions significatives qui répondent aux réalités locales et stimulent le progrès numérique inclusif», a déclaré Brian Mwansa de CRASA.

Regard vers l'avenir

Alors que les régulateurs des télécoms nationaux retournent dans leurs pays respectifs, ils emportent avec eux des plans affinés, des jalons plus clairs et un soutien sous-régional renforcé. L'engagement continu avec CRASA, EACO et l'ARTAO garantit que l'élan généré à Gaborone se poursuivra bien au-delà de la session de suivi.

Les prochaines phases d'iPRIS continueront de s'appuyer sur le modèle d'apprentissage entre pairs et de renforcer la résilience institutionnelle à travers le continent. Avec l'Afrique subsaharienne en passe d'accueillir 200 millions de nouveaux utilisateurs d'Internet mobile d'ici 2030 (GSMA, 2024), le travail de ces régulateurs devient de plus en plus crucial pour garantir que la transformation numérique profite à tous les citoyens, où qu'ils se trouvent.

La session de suivi au Botswana a démontré le pouvoir de rassembler les régulateurs africains des télécoms, les ORR et les partenaires internationaux autour d'une vision partagée. Elle renforce la mission d'iPRIS: le renforcement institutionnel, la collaboration et la transformation numérique durable à travers l'Afrique.

Comme l'a si bien dit Murphy Setshwane: «En tant que région en développement, l'Afrique a encore beaucoup à faire pour atteindre les objectifs de politiques durables, modernisées et harmonisées et de cadres juridiques et réglementaires qui répondent aux subtilités spécifiques du continent. C'est pourquoi des rassemblements comme celui-ci sont si importants, car ils nous permettent de réfléchir, de collaborer et de nous rapprocher de ces objectifs partagés.»

 

iPRIS est coordonné et mis en œuvre par SPIDER en partenariat stratégique et technique avec l'Autorité suédoise des postes et des télécommunications (PTS) et l'Institut luxembourgeois de régulation (ILR).

Le programme est financé par l’Union européenne, la Suède et le Luxembourg, dans le cadre de l’Initiative Équipe Europe D4D pour l’économie et la société numériques en Afrique subsaharienne (Code : 001).

octobre 9, 2025
8 minutes
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La sixième cohorte francophone iPRIS : Relier les continents, renforcer la régulation Une session stratégique à Luxembourg

Du 7 au 24 septembre 2025, la sixième cohorte iPRIS s’est réunie à Luxembourg, sous l’égide du SPIDER et de l’Institut luxembourgeois de régulation (ILR). Cette rencontre a rassemblé des régulateurs nationaux venus du Bénin, du Burundi, du Cameroun, du Gabon, de la Guinée et de la Guinée équatoriale, ainsi que des organisations sous-régionales (ARTAO, EACO, ARTAC, CRASA). Aux côtés de ces acteurs africains, des partenaires européens tels que l’ARCEP France, le BNETZA, l’IBPT et Deloitte ont enrichi les échanges.

Selon l’Union internationale des télécommunications, près de 2,6 milliards de personnes restent encore non connectées dans le monde. Ce chiffre souligne l’urgence d’élaborer des politiques publiques adaptées pour garantir une connectivité inclusive et durable.

iPRIS : un modèle d’apprentissage entre pairs

Financé par l’Union européenne, la Suède et le Luxembourg, iPRIS constitue un programme phare de l’initiative Team Europe Digital for Development (D4D). Son approche repose sur l’apprentissage entre pairs et la co-création, permettant aux régulateurs africains et européens de confronter leurs expériences et de construire ensemble des écosystèmes numériques résilients.

La cohorte 2025C s’inscrit dans la continuité des précédentes éditions francophones et anglophones. Elle consolide une communauté de pratique où les régulateurs partagent leurs défis, adaptent des modèles étrangers à leurs contextes nationaux et conçoivent des Initiatives de Changement adaptées à leurs priorités locales.

Trois semaines pour progresser de la technique à la stratégie

Poser les bases techniques

La première semaine a jeté les fondations techniques de la réflexion. Les échanges ont porté sur la gestion du spectre, l’accessibilité et les cadres institutionnels. Les participants ont partagé des défis spécifiques, tels que la concentration du marché au Gabon ou les inégalités de couverture en zones rurales en Guinée équatoriale.

Les experts européens de l’ILR, de l’ARCEP France et du BNETZA ont mis en avant les principes d’indépendance, de transparence et de gouvernance multisectorielle. Pour Luc Tapella (ILR) et Bernice Edande (ARCEP Gabon), l’harmonisation régionale demeure une condition essentielle à une régulation équitable et efficace.

Inclusion, confiance et résilience

La deuxième semaine a ouvert la réflexion sur les dimensions sociales de la régulation. Les participants ont travaillé sur l’équité numérique, la cybersécurité, la confiance et la protection des consommateurs.

Sadibou Sakho a rappelé que « la connectivité n’est significative que si elle transforme les vies », plaidant pour une approche sensible au genre et centrée sur l’utilisateur. Katja Sarajeva, intervenant sur le cadre SERA (suivi, évaluation, redevabilité et apprentissage), a présenté l’évaluation comme un outil de transparence et d’adaptation. Asmaa Ouraini a insisté sur la cybersécurité comme une responsabilité souveraine, appelant à des défenses en couches et à une culture de la confiance numérique.

Dans le même temps, l’ILR et l’IBPT ont présenté des modèles de protection des consommateurs et de gestion des ressources de numérotation. SPIDER a complété cette dynamique avec des sessions pratiques sur la planification SMART, aidant les régulateurs à traduire leurs apprentissages en plans d’action concrets.

De la vision à l’action

La troisième semaine a permis aux participants de finaliser leurs Initiatives de Changement grâce aux retours croisés de leurs pairs et d’experts. L’accent a été mis sur l’intégration de données désagrégées, notamment par genre, afin de mieux représenter les réalités des utilisateurs.

Les sessions consacrées à la budgétisation ont été repensées comme des instruments d’équité et de participation. Comme l’a souligné Sophie Steichen (ILR) : « Mettre l’utilisateur au centre, c’est lui redonner du pouvoir. »

Au-delà de l’échange

Outre les sessions formelles, la cohorte a bénéficié de visites à SES, POST Luxembourg et à la Cour de justice de l’Union européenne. Ces immersions institutionnelles ont offert des perspectives concrètes et favorisé des échanges informels, renforçant les liens de confiance et les réseaux professionnels.

Réflexions et perspectives

Cette sixième cohorte a démontré que la régulation ne peut être réduite à un exercice technique. Elle est avant tout sociale, adaptative et contextuelle. Les réalités africaines et les modèles européens, mis en dialogue, se sont mutuellement enrichis, ouvrant la voie à des solutions innovantes et partagées.

Les Initiatives de Changement conçus par les régulateurs entreront désormais dans leur phase de mise en œuvre, avec un suivi assuré de SPIDER et l’ILR. L’ensemble du réseau iPRIS demeure ainsi une plateforme vivante de collaboration et de transformation.

En reliant les continents autour d’une mission commune, iPRIS affirme une conviction forte : la régulation inclusive et responsable est la clé d’un avenir numérique équitable et durable.

iPRIS est coordonné et mis en œuvre par SPIDER en partenariat stratégique et technique avec l'Autorité suédoise des postes et des télécommunications (PTS) et l'Institut luxembourgeois de régulation (ILR).

Le programme est financé par l’Union européenne, la Suède et le Luxembourg, dans le cadre de l’Initiative Équipe Europe D4D pour l’économie et la société numériques en Afrique subsaharienne (Code : 001).

septembre 28, 2025
4 minutes
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iPRIS : investir dans les régulateurs africains pour bâtir la confiance et la résilience numérique

La deuxième cohorte francophone d’iPRIS, en cours à Luxembourg, illustre une conviction forte : investir dans les régulateurs, c’est investir dans l’avenir numérique de l’Afrique. Loin de se limiter à un simple programme de formation, iPRIS représente un renforcement stratégique des capacités qui place les autorités de régulation au cœur de la transformation numérique.

Inclusion et équité : renforcer la régulation sociale

Les sessions animées par Cheikh Sadibou Sakho (SPIDER) ont mis en évidence que l’inclusion numérique n’est pas qu’une question d’infrastructures. Elle repose sur la capacité des régulateurs à intégrer les dimensions sociales dans leurs politiques. À savoir, genre, mobilité, disparités géographiques.

« L’inclusion doit refléter les réalités vécues par chaque citoyen », a-t-il insisté.

En renforçant la capacité des régulateurs à s’approprier des outils pour analyser et intégrer ces enjeux, iPRIS leur permet de transformer leurs pratiques en leviers de cohésion sociale.

Suivi, évaluation et redevabilité : la régulation crédible

Pour Katja Sarajeva (SPIDER), renforcer les capacités, c’est aussi donner aux régulateurs les moyens d’ancrer leurs réformes dans l’impact durable. À travers le suivi, évaluation et redevabilité (SERA) elle a montré comment l’évaluation, la redevabilité et l’apprentissage collectif deviennent des gages de confiance auprès des citoyens et des parties prenantes.

Ces méthodes transforment les régulateurs en acteurs crédibles capables de bâtir des écosystèmes numériques dignes de confiance.

Cybersécurité et résilience : anticiper les risques

Les experts  du partenaire technique d’iPRIS;  l’Institut Luxembourgeois de Régulation (ILR) ont mis en garde contre les menaces cyber, rappelant que la régulation moderne doit inclure la résilience des réseaux et la protection des citoyens. En s’inspirant de la directive européenne NIS2, les discussions ont ouvert la voie à des adaptations africaines, adaptées aux réalités locales. Former les régulateurs à ces enjeux, c’est investir dans une Afrique numérique plus sûre et résiliente.

Numérotation et adressage : planifier l’avenir

Avec Tom Meyers (ILR) et Richard Klein (IBPT), les participants ont exploré la numérotation et l’adressage IP comme outils stratégiques de souveraineté numérique.

Ces compétences permettent aux régulateurs africains de sécuriser des ressources critiques et d’assurer une répartition équitable, condition d’une connectivité durable.

Coopération régionale : un investissement collectif

La présence à Luxembourg de représentants des quatre organisations sous-régionales – ARTAC, ARTAO, EACO et CRASA – marque une première historique. En rassemblant pour la première fois ces acteurs sous-régionaux, iPRIS investit dans une coopération africaine intégrée, renforçant les régulateurs au-delà des frontières nationales.

Transformer les connaissances en action

Enfin, à travers les ateliers de gestion de projet animés par SPIDER et l’accompagnement direct de l’ILR, les régulateurs transforment leurs apprentissages en initiatives de changement concrètes. Ces projets stratégiques, centrés sur la réduction de la fracture numérique, témoignent de la valeur d’un investissement à long terme dans le renforcement des capacités.

Un pari sur l’avenir numérique africain

Cette deuxième semaine a confirmé que la régulation n’est pas seulement technique : elle est sociale, économique et politique. En renforçant les compétences des régulateurs africains, iPRIS contribue à instaurer la confiance, l’inclusion et la résilience au cœur de la transformation numérique.

Investir dans les régulateurs, c’est investir dans une Afrique numérique plus équitable, plus durable et véritablement souveraine.

iPRIS est coordonné et mis en œuvre par SPIDER en partenariat stratégique et technique avec l'Autorité suédoise des postes et des télécommunications (PTS) et l'Institut luxembourgeois de régulation (ILR).

Le programme est financé par l’Union européenne, la Suède et le Luxembourg, dans le cadre de l’Initiative Équipe Europe D4D pour l’économie et la société numériques en Afrique subsaharienne (Code : 001).

septembre 22, 2025
3 minutes
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Investir dans le renforcement des capacités des régulateurs de télécoms : un levier crucial pour l’avenir numérique

Pourquoi investir dans les régulateurs télécoms ? Parce qu’ils sont les gardiens invisibles d’un futur numérique équitable. Sans eux, pas de concurrence saine, pas de protection des consommateurs, pas d’innovation durable.

Du 6 au 24 septembre 2025, le  Luxembourg accueille la deuxième cohorte francophone d’iPRIS, un programme unique qui réunit régulateurs africains et européens autour d’un même objectif : combler la fracture numérique et bâtir une connectivité plus inclusive et durable.

Soutenu par l’Union européenne, la Suède et le Luxembourg, et mis en œuvre par SPIDER en partenariat technique avec l’ILR, iPRIS va bien au-delà d’une formation. C’est une plateforme de coopération où s’échangent expériences nationales, savoir-faire technique et visions partagées.

Pourquoi les régulateurs des télécoms en Afrique ?

En Afrique, la fracture numérique demeure l’un des plus grands obstacles à une croissance inclusive. Aujourd’hui, seuls 36 % des Africains sont connectés, contre une moyenne mondiale de 67 %. Plus de 570 millions de personnes en Afrique subsaharienne n’ont toujours pas accès à l’internet mobile. Et le coût reste l’un des plus élevés au monde : dans certains pays, 1 Go de données représente jusqu’à 10 % du revenu mensuel, bien au-delà de l’objectif de 2 % fixé par l’ONU.

Face à ces défis, investir dans les régulateurs n’est pas un luxe mais une nécessité. Ce sont eux qui garantissent une concurrence loyale, protègent les consommateurs, gèrent des ressources rares comme le spectre, et créent l’environnement dans lequel l’innovation peut réellement s’épanouir.

En renforçant la solidité et l’indépendance des régulateurs, on renforce les bases mêmes de la transformation numérique du continent.

iPRIS : Le renforcement des capacités

Le programme iPRIS répond à ce besoin crucial en renforçant les capacités des régulateurs. Pendant trois semaines à Luxembourg, les régulateurs africains des télécoms issus de sept pays de l’Afrique francophone: l’ART Cameroun, l’ARCEP Gabon, l’ARPT Guinée, l’ORTEL Guinée Équatoriale, l’ARCEP Bénin et  l’ARCT Burundi et l’ARPTC RDC. Les trois délégués de l’ARPTC ont suivi en ligne et présenté leur initiative de changement.

Ensemble, ils traduisent des défis techniques complexes en réformes concrètes à travers leurs initiatives pour le changement. Ils explorent aussi de nouveaux outils de gestion et suivi de projets aux objectifs SMART.  Le renforcement des capacités assure la mise en œuvre effective des initiatives transformantes tenant compte des réalités prévues ou imprévues de l’Afrique.

Comme le rappelle Malena Liedholm Ndounou de SPIDER:

« La gestion des projets, c’est la gestion des imprévus. »

Pour Guy Mahowald, le chef de services des fréquences chez l’Institut Luxembourgeois de Régulation (ILR) :

Investir dans les études techniques auprès des régulateurs télécoms, c’est un levier crucial qui assure l’équité, guide les négociations avec d’autres acteurs et réduit les brouillages.

Vers un avenir inclusif

Au-delà des sessions d’apprentissage entre pairs, iPRIS construit un réseau  de coopération comme témoigne Mme Bernice Edande Epse Otye Owona (ARTAC)  :

Derrière chaque échange et chaque règlement, une conviction : des institutions fortes font la différence entre une fracture qui se creuse et un avenir numérique partagé.

iPRIS, c’est plus qu’un programme : c’est un pont entre cultures, langues et continents pour bâtir un avenir numérique équitable.

Voici les temps forts de la semaine iPRIS à LuxembourgOuverture officielle le lundi avec la présentation des contextes nationaux et des ambitions partagées. Chaque pays francophone présent et via visioconférence a exposé ses priorités : amélioration de la concurrence, déploiement de la fibre, cybersécurité, transparence du marché.
Un objectif commun : « améliorer la connectivité en Afrique subsaharienne. »

Le mardi, les régulateurs africains ont partagé leurs réalités nationales : monopoles persistants, croissance limitée malgré de nouveaux entrants, dépendance aux réseaux voisins. Ces échanges rappellent la diversité des contextes et l’importance d’une régulation adaptée.
Comme le souligne Luc Tapella (ILR) :

La matinée du mercredi a été consacrée à la gestion de projet, avec un focus sur les objectifs SMART et leur lien avec des impacts concrets comme l’extension de la 5G.
Pour Malena, experte européenne de SPIDER et animatrice de cette session :

L’après-midi de ce troisième jour a mis en avant la gestion du spectre, ressource rare et cruciale. Sujet résumé aux propos de Guy Mahowald experte chez ILR :

La journée du jeudi a ouvert un débat riche sur l’impact des grandes plateformes numériques, la souveraineté digitale et l’adaptation des cadres européens (comme le DMA) aux réalités africaines. Discussions franches sur l’équité d’accès aux services, les rapports de force définis par les investissements privés, et l’urgence d’une coordination sous-régionale alliée à un renforcement des capacités nationales. Selon deux expertes européennes qui ont animée les sessions du jeudi :

Ce vendredi, à l’ILR les délégués iPRIS travaillent main dans la main avec leurs experts. Chaque groupe affine son projet avec un accompagnement ciblé, tandis que Ms. Malena Liedholm Ndounou et M Cheikh Sadibou Sakho de SPIDER apportent un appui précieux pour transformer les idées en plans d’action concrets.

Une journée décisive pour réfléchir à la régulation de demain, entre innovation technologique et inclusion.

Après une première semaine riche en échanges sur la gestion de projet et du spectre, les deux prochaines semaines seront consacrées à des thèmes touchant aux piliers de l’Offre Européenne Conjointe : sécurité et résilience des réseaux, numérotation et adressage, protection des consommateurs, déploiement haut débit, interopérabilité et nouveaux enjeux réglementaires. Les régulateurs africains, aux côtés de leurs pairs européens, traduiront ces apprentissages en initiatives de changement concrètes pour combler la fracture numérique.

Ces sessions riches de la phase Europe pour le cycle 2025C confirment l’importance d’investir dans les régulateurs télécoms, véritables garants d’un avenir numérique inclusif pour l’Afrique. 

Depuis son lancement, iPRIS a déjà impliqué 24 régulateurs nationaux des télécoms en Afrique subsaharienne :
Le Kenya, le Nigeria, le Ghana, la Namibie, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie, l’Eswatini, la République centrafricaine, le Tchad, les Comores, le Congo-Brazzaville, la Mauritanie, le Sénégal, le Togo, le Lesotho, l’île Maurice, le Rwanda, la Gambie, le Soudan du Sud, le Libéria, le Zimbabwe et la Sierra Leone.

Les organisations sous-régionales comme ARTAC,ARTAO, CRASA et EACO jouent aussi un rôle central dans la structuration de l’écosystème numérique.

D’ici 2028, iPRIS prévoit de collaborer avec des régulateurs nationaux et régionaux dans 43 pays pour stimuler la prospérité sociale et économique grâce aux TIC. Les régulateurs télécoms sont la clé pour garantir l’accès, la concurrence, la protection des consommateurs et l’innovation.

Voix des régulateurs nationaux de la cohorte 2025, actuellement à Luxembourg pour la phase Europe d’iPRIS

 

 

iPRIS est coordonné et mis en œuvre par SPIDER en partenariat stratégique et technique avec l'Autorité suédoise des postes et des télécommunications (PTS) et l'Institut luxembourgeois de régulation (ILR).

Le programme est financé par l’Union européenne, la Suède et le Luxembourg, dans le cadre de l’Initiative Équipe Europe D4D pour l’économie et la société numériques en Afrique subsaharienne (Code : 001).

 

septembre 14, 2025
5 minutes
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Sept pays africains rejoignent la deuxième cohorte francophone d’iPRIS pour l’apprentissage entre pairs

Du 6 au 24 septembre 2025, le Luxembourg accueillera le deuxième cohorte francophone d’iPRIS en Europe, réunissant pendant deux semaines et demie des régulateurs des télécommunications et des experts venus de toute l’Afrique francophone pour un programme intensif d’apprentissage entre pairs, de collaboration et de planification stratégique.

Cette nouvelle édition 2025B s’inscrit dans la continuité du succès de la cohorte francophone 2024B, première délégation d’Afrique subsaharienne à participer à iPRIS. Elle renforcera l’engagement d’iPRIS en faveur du développement du leadership institutionnel en matière de régulation des TIC et de l’avancement d’une transformation numérique abordable, inclusive et durable à l’échelle du continent.

Parmi les autorités de régulation nationales confirmées figurent : l’ARCEP Bénin, l’ARCT Burundi, l’ART Cameroun, l’ARPTC République Démocratique du Congo, l’ORTEL Guinée équatoriale, l’ARCEP Gabon et l’ARPT Guinée. Du côté des organisations sous-régionales, seront également présents la WATRA, l’EACO, l’ARTAO et l’ATRAC.

Ces régulateurs seront rejointes par des représentants de l’ARCEP France, de la BNETZA (Allemagne), de l’IBPT (Belgique) ainsi que de Deloitte. Cette combinaison unique d’acteurs crée un environnement d’apprentissage où se conjuguent réalités locales et perspectives internationales, offrant ainsi un espace porté par l’Afrique, en partenariat avec des acteurs mondiaux.

La Stratégie de transformation numérique de l’Union africaine (2020–2030) met en avant que la jeunesse du continent constitue un atout majeur à l’ère du numérique. Avec près de 60 % de la population africaine composée de jeunes, la transformation digitale doit occuper une place centrale dans le développement socio-économique.

La digitalisation ne se limite pas à la connectivité : elle représente un levier de création d’emplois, d’innovation, de réduction de la pauvreté et de croissance inclusive.

 Le deuxième round francophone d’iPRIS au Luxembourg dépasse le simple cadre d’un apprentissage entre pairs. Il s’agit d’un investissement stratégique dans l’avenir numérique de l’Afrique. En dotant les régulateurs des télécommunications de savoirs, de réseaux et d’outils pratiques, iPRIS contribue à concrétiser la vision d’un continent où la connectivité est abordable, inclusive et transformatrice.

L’avenir de l’Afrique est numérique. Garantir qu’il soit également équitable et durable repose sur le leadership renforcé grâce à des initiatives telles qu’iPRIS.

iPRIS est coordonné et mis en œuvre par SPIDER en partenariat stratégique et technique avec l'Autorité suédoise des postes et des télécommunications (PTS) et l'Institut luxembourgeois de régulation (ILR).

Le programme est financé par l’Union européenne, la Suède et le Luxembourg, dans le cadre de l’Initiative Équipe Europe “D4D pour l’économie et la société numériques en Afrique subsaharienne” (Code : 001).

 

septembre 8, 2025
2 minutes
Actualités

Le Tchad et le Cameroun renforcent la coordination transfrontalière des fréquences

Introduction

Du 30 juin au 8 juillet 2025, les régulateurs des télécommunications du Tchad (ARCEP Tchad) et du Cameroun (ART Cameroun) ont mené une mission conjointe de coordination des fréquences dans les zones frontalières de N’Djamena (Tchad) et de Kousseri (Cameroun). Cette initiative fait suite aux engagements pris le 16 juin 2025, visant à limiter les interférences transfrontalières, garantir la souveraineté numérique de chaque pays, et améliorer la qualité de service pour les populations frontalières.

Contexte

Depuis plusieurs années, les intrusions de signaux radioélectriques entre N’Djamena et Kousseri causent des perturbations importantes : dégradation de la qualité des réseaux, surcoûts pour les opérateurs, et expérience utilisateur amoindrie. Cette problématique s’inscrit également dans une dynamique plus large de coopération sous-régionale pour une meilleure gestion du spectre et l’avancée vers l’intégration numérique régionale.

La mission conjointe (30 juin – 8 juillet 2025)

Sous la direction de M. Idriss Béchir Soumaine (DG ARCEP Tchad) et de M. Mouhamadou Awallou (DG ART Cameroun), la mission a réuni les principaux opérateurs : Airtel Tchad, Moov Africa Tchad, MTN Cameroun, Orange Cameroun et CAMTEL.
Objectif principal : détecter, mesurer et réduire les signaux radioélectriques intrusifs de part et d’autre de la frontière.

Méthodologie et opérations de terrain

Des drive-tests ont été réalisés dans des zones sensibles et stratégiques. Les technologies 2G, 3G et 4G ont été analysées. Des actions correctives ont été testées et évaluées pour leur efficacité.

Résultats clés

  • Suppression des signaux camerounais intrusifs à N’Djamena.
  • Détection de signaux tchadiens à Kousseri, avec engagement à leur retrait.
  • Mise en place de seuils maximaux de signal à ne pas dépasser pour préserver la souveraineté.
  • Réduction significative des interférences après interventions des opérateurs.

Vers un roaming libre Tchad–Cameroun

Les équipes ont aussi visité les sites de mise en œuvre du roaming gratuit entre les deux pays. Quelques points contractuels restent à finaliser. Le lancement officiel est prévu pour le 11 août 2025.

Engagements bilatéraux

  1. Respecter les seuils maximums de puissance de signal de part et d’autre de la frontière.
  2. Supprimer tous les signaux non autorisés.
  3. Finaliser et signer l’accord de coordination des fréquences frontalières.

Clôture et portée stratégique

Lors de la cérémonie de clôture, M. Haliki Choua Mahamat, DG de l’ARCEP Tchad, a salué la rigueur technique et l’esprit de coopération. Cette initiative constitue une étape majeure pour l’intégration régionale, la souveraineté numérique, et l’amélioration de la qualité de service aux usagers.

Conclusion et perspectives

Les prochaines étapes incluent un suivi régulier, des rapports conjoints et des mécanismes de contrôle. À long terme, cette collaboration renforcera la transformation numérique africaine, tout en apportant des bénéfices durables aux régulateurs, aux opérateurs et aux communautés vivant en zone frontalière.

 

iPRIS est coordonné et mis en œuvre par SPIDER en partenariat stratégique et technique avec l'Autorité suédoise des postes et des télécommunications (PTS) et l'Institut luxembourgeois de régulation (ILR).

Le programme est financé par l’Union européenne, la Suède et le Luxembourg, dans le cadre de l’Initiative Équipe Europe “D4D pour l’économie et la société numériques en Afrique subsaharienne” (Code : 001).

 

septembre 5, 2025
3 minutes
Actualités

Le Tchad et le Cameroun renforcent leur collaboration transfrontalière en matière de régulation télécom

L’ARCEP Tchad et l’ART Cameroun ont tenu une réunion bilatérale de haut niveau à N’Djamena pour renforcer la coopération réglementaire, lutter contre les intrusions de fréquences et améliorer la qualité de service dans les zones frontalières, poursuivant une vision commune de la connectivité numérique inclusive en Afrique centrale.

Du 15 au 17 juin 2025, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) du Tchad a accueilli à N’Djamena une réunion bilatérale stratégique avec l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) du Cameroun. Cette rencontre faisait suite à la visite ministérielle de mai à Yaoundé, consolidant ainsi une dynamique de rapprochement. La délégation camerounaise comprenait la direction générale de l’ART ainsi que des représentants de Camtel, Orange et MTN.

Les échanges ont porté sur des actions coordonnées pour améliorer la connectivité dans les zones frontalières. Les thématiques abordées incluaient la coordination des fréquences, la gestion de l’itinérance, la qualité de service et l’utilisation équitable du spectre. Les deux régulateurs ont souligné l’importance de réduire les intrusions de fréquences souvent observées dans les zones reculées et de renforcer les mécanismes de supervision pour garantir un accès équitable et des services fiables.

Les deux parties ont identifié ensemble les principales problématiques liées à la couverture, à l’itinérance et aux interférences de signal. Elles se sont engagées à élaborer un protocole de coopération et à mettre en place un mécanisme bilatéral permanent de coordination. Parmi les mesures concrètes décidées figurent la réduction des intrusions de fréquences transfrontalières et une gestion concertée du spectre radioélectrique dans les zones frontalières.

Cette coopération s’inscrit dans une dynamique de renforcement de l’intégration régionale, de coopération Sud-Sud et de consolidation institutionnelle. Elle s’aligne avec les objectifs du cadre iPRIS, tout en ouvrant la voie à un apprentissage entre pairs et à une harmonisation réglementaire en Afrique centrale, au service d’un avenir numérique plus inclusif et interconnecté.

juillet 30, 2025
2 minutes
Rapports

L’inclusion au service d’une transformation numérique significative

Sur le plan tant économique que social, l’Afrique se caractérise de transformations significatives. Pour cause, le secteur numérique et des TIC. Ces outils de bouleversements numériques socio-économiques en Afrique ne cessent d’évoluer d’autant plus que l’adoption rapide des nouvelles technologies révolutionnaires telles que l'IA s’accélère. À l’égard de ce tournant numérique et technologique, comment mobiliser toutes et tous afin de collaborer au service d’une transformation numérique en Afrique ? 

L’inclusion un requis pour la transformation numérique significative

Pour s’engager dans cette métamorphose à la fois numérique et technologique, l’inclusion est un requis majeur. L’inclusion de tous : Les enfants, les jeunes filles, les jeunes hommes, les experts et les expertes. L’accès universel et à une connectivité numérique significative est une pierre angulaire favorisant à cette inclusion. Or, selon un rapport de la banque mondial cette accessibilité dite universelle prend le contre-pied en Afrique ; un coup contre l’inclusion.  Avec plus de 190 millions de femmes ne bénéficiant pas des services Internet mobiles, l'Afrique subsaharienne présente l'un des plus grands écarts de genre au monde en matière d'utilisation d'Internet mobile. Une disparité numérique basé sur le genre qui se traduit à 37 %. Une disparité contre et autour de laquelle se mobilisent les expertes africaines en action dans le domaine des TIC ; Des femmes africaines, modèles de l’inclusion numérique.

Avis des expertes africaines

 

Amie Vashti Kollie

Selon Amie Vashti Kollie de l’Autorité des Télécommunications du Libéria, éliminer cette disparité entraîne par ricochet, une influence positive : « Combler cet écart encourage plus de filles à rejoindre les rangs des 30 % de femmes dans le monde plaidant pour l'inclusivité des sexes dans le domaine des TIC ». Un pas vers l’inclusion, vers la création des opportunités de développement technologique pour toutes et tous. 

Dr Emma Anna Otieno

Quels engagements pour combler cet écart ? À cette interrogation, Dr Emma Anna Otieno la directrice adjointe de l’Autorité de Communication du Kenya apporte une réponse d’obligation.  « Former les jeunes africaines dans le secteur numérique et des TIC n'est plus une option mais un devoir. D’autant mieux que nous sommes tous déterminés à leur accorder une indépendance économique grâce au numérique et à la technologie ».

Le raisonnement de cette experte kenyane s’exemplifie en Namibie par l’Autorité Nationale de Régulation des Communications de Namibie (ANRC). Afin de susciter l'intérêt pour les carrières dans les domaines des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques auprès des jeunes filles et jeunes femmes, ce régulateur namibien mène des campagnes dans les écoles et sur les réseaux sociaux. Aussi, en partenariat avec des centres technologiques et des établissements éducatifs, l’ANRC crée des programmes de mentorat et forme les jeunes filles et jeunes femmes aux compétences techniques de codage, de cybersécurité et de robotique. Ces initiatives de sensibilisation et formation par le biais de partenariat prépare la Namibie à un avenir plus numérique, plus technologique et sans doute plus inclusive.

Initiatives des Autorités Nationales de Régulation

Mirjam Mungungu-Mhanda

iPRIS renforce des capacités des Autorités Nationales de Régulation dans l’accès universel à une connectivité numérique significative et inclusive. Une mission de transformation numérique que partage les ANR en Afrique à travers leurs initiatives significatives et inclusives.

En Namibie, l’ANRC entend par transformation numérique inclusive l’élimination de toute barrière, qu'elle soit culturelle, éducative ou technologique, empêchant les jeunes filles et jeunes femmes d'accéder et de participer en toute sécurité à l'espace numérique et technologique. Pour franchir ces entraves, l’ANRC a lancé plusieurs initiatives, y compris des concours de rédaction pour les jeunes filles de la 9e à la 12e année scolaire. L’objectif de ces initiatives ? « Ce concours vise à inciter une réflexion autour de l'accès et de la sécurité numérique » répond Charley Ceneen Cloete de l’Autorité Nationale de Régulation des Communications de Namibie (ANRC).

Charley Ceneen Cloete

En République du Congo, deux success-stories de l’Agence de Régulation des Postes et des Communication Électroniques (ARPCE)mettent un coup de projecteur l’inclusion numérique au service d’une transformation numérique significative : Le programme Women Code et le projet YEKOLAB.

Women Code forme gratuitement les jeunes filles, en zones urbaines comme rurales, aux métiers du numérique. Selon les statistiques dont se charge Mme Josephe Ngoua la responsable de suivi et évaluation des Projets chez L’ARPCE, ces initiatives phares prennent un essor important : « Aujourd’hui, le programme Women Code a touché plus de 1 500 jeunes filles dans 8 départements du Congo. YEKOLAB ; un projet phare de l’inclusion de l’ARPCE est un centre d’excellence de formation dans le domaine de la robotique du numérique et des TIC pour les enfants, les jeunes garçons comme filles. Avec YEKOLAB, l’ARPCE a la vision de renforcement de l’éducation nationale dans le numérique et des TIC et surtout la préparation d’une génération aux capacités de s’adapter dans un monde en permanente mutation celui du numérique et des TIC ». Cette transformation selon cette experte congolaise, naît de l’inclusion : « SEUL on va plus vite, ENSEMBLE on va plus loin »

Mme Josephe Ngoua

Selon le rapport 2024 de l’Association GSM : une association internationale représentant les intérêts des opérateurs et constructeurs de téléphonie mobile, le pourcentage de femmes en Afrique subsaharienne utilisant Internet mobile est passé de 24 % en 2017 à 36 % en 2023. Des statistiques mettant en lumière l’inclusion au service de la transformation numérique significative. De quoi faire fêter toutes et tous !

avril 30, 2025
4 minutes
Actualités

La troisième session de formation iPRIS a eu lieu en Suède du 10 au 27 novembre

Ce novembre, du 10 au 27 novembre, nous étions ravis d'accueillir à Stockholm en Suède, la quatrième cohorte iPRIS, 2024C ! Ces experts de la réglementation du Liberia, du Ghana et du Zimbabwe ont suivi une formation intensive de 2,5 semaines. Cette cohorte 2024C est la quatrième cohorte à participer au projet iPRIS après le premier groupe francophone. La cohorte française a été précédée par deux cohortes anglophones et une cohorte francophone. La première cohorte iPRIS 2023A, composée de régulateurs du Nigeria, du Kenya, de la Namibie, de l'Eswatini, du Soudan du Sud, de la Zambie et de la Sierra Leone, est sur le point de terminer son cycle iPRIS cette année.

La cohorte 2024C se réunira pendant une semaine, quatre mois après le début du programme, dans l'un des pays africains représentés dans leur groupe, pour la phase africaine. Cette rencontre d'une semaine offrira une plateforme aux participants pour examiner l'avancement de leurs initiatives de changement, partager leurs résultats et engager des discussions pour améliorer davantage leurs initiatives de changement. Un an après le début du programme (novembre 2025), l'efficacité et les progrès des initiatives de changement mises en œuvre par les ARN participantes seront évalués en partenariat avec les experts africains et européens des télécommunications.

novembre 27, 2024
1 minute
Digitalisation Takes Center Stage at COP 2024 to Drive Climate Action
Actualités

La numérisation occupe une place centrale à la COP 2024 pour stimuler l'action climatique

Pour la première fois dans l'histoire de la COP, la Présidence a reconnu le rôle de la numérisation dans les discussions climatiques, en désignant une Journée de la Numérisation. La Conférence des Nations Unies sur le changement climatique de 2024 à Bakou, en Azerbaïdjan, mettra en avant la piste de l'Action Verte Numérique, soulignant le rôle de la numérisation dans la résilience climatique. Les technologies numériques offrent un potentiel immense pour améliorer l'efficacité de la production alimentaire et de l'approvisionnement en Afrique, promettant des avantages économiques, sociaux et environnementaux significatifs.

Stimuler une action climatique transformative

 

Le 16 novembre 2024, deux événements clés auront lieu : une réunion de haut niveau et le lancement de la Déclaration sur l'Action Verte Numérique, tous deux axés sur la manière dont les technologies numériques peuvent stimuler une action climatique transformative.

La Table Ronde de Haut Niveau sur le Chemin de l'Action Numérique pour un Monde Vert explorera comment la technologie peut faire avancer les objectifs climatiques. Parmi les intervenants clés figurent S.E. Mme Nigar Arpadarai, Championne de Haut Niveau pour le Changement Climatique de la COP29, S.E. M. Rashad Nabiyev, Ministre du Développement Numérique et des Transports de l'Azerbaïdjan, et S.E. Mme Doreen Bogdan Martin, Secrétaire Générale de l'Union Internationale des Télécommunications (UIT).

La table ronde, modérée par M. Tomas Lamanauskas, Secrétaire Général Adjoint de l'UIT, présentera les points de vue de représentants gouvernementaux de Bahreïn, du Brésil, de Chine, d'Égypte, d'Estonie, du Japon, du Kazakhstan, et d'autres pays.
L'événement réunira également des partenaires tels que l'AIEA, la CEE-ONU, la CNUCED, le PNUD, le PNUE, l'UNESCO, l'ONUDI, la Banque mondiale, ainsi que des leaders du secteur privé issus d'entreprises comme Alibaba, Cisco, Google et Nokia.

Déclaration COP29 sur l'Action Verte Numérique

La réunion de haut niveau se conclura par l'adoption de la Déclaration sur l'Action Verte Numérique, un engagement mondial pour promouvoir une numérisation favorable au climat, réduire les émissions des TIC et élargir l'accès aux technologies vertes.
La Déclaration appelle à la collaboration entre les gouvernements, le secteur privé et les organisations internationales pour faire avancer la numérisation durable, en particulier dans les régions en développement. Elle encourage des cadres réglementaires soutenant les pratiques numériques écologiques, positionnant ainsi la numérisation comme un élément clé de l'action climatique mondiale.

Les gouvernements et les parties prenantes sont invités à approuver la Déclaration, rejoignant un effort unifié pour tirer parti de l'innovation numérique en faveur d'un avenir durable.

novembre 15, 2024
2 minutes
Newsletter

iPRIS, une année de progrès !

Un an après le lancement du projet, cette newsletter dresse le bilan de progrès d’iPRIS et donne aussi des news du secteur des télécoms. Nous avons aussi le plaisir de partager avec vous nos événements à venir dont le quatrième cycle de formation qui commencera novembre 2024.


Ci-dessous Dr,Caroline Wamala Larsson, la directrice de SPIDER, nous donne les dernières nouvelles du projet iPRIS. SPIDER est chargé de coordonner et mettre en œuvre iPRIS en partenariat technique avec PTS et ILR et avec le financement de l’UE, de la Suède et du Luxembourg.

Dr. Caroline Wamala Larsson, Director, SPIDER

Chers collègues,

Ce novembre 2024 marque une étape importante dans le cadre du projet iPRIS car nous célébrons un an depuis la toute première formation entre pairs. En seulement 12 mois, iPRIS a organisé trois cohortes de régulateurs des télécommunications de l'Afrique anglophone et francophone. À présent, nous collaborons avec 21 autorités de télécoms africaines en Afrique pour une transformation sociale et économique significative sur le continent. Une collaboration dont nous sommes fiers.Actuellement, environ 70 experts en télécommunications provenant d’ANR de toute l'Afrique subsaharienne participent à trois cycles iPRIS. Cette formation capitale accélère l'accès aux TIC, promeut l'innovation numérique et débloque le potentiel du développement des pays africains concernés.  Entre 2023 et 2028, iPRIS vise à renforcer les capacités des régulateurs des télécoms de 43 pays africains en créant des opportunités de partenariats et en franchissant des barrières linguistiques stimulant ainsi une coopération afro-européenne intra et intercontinentale.

En septembre dernier, SPIDER et ILR ont et organisé la toute première formation iPRIS pour les pays africains francophones. Les participants ont suivi ont été formés aux sujets divers, y compris la protection des consommateurs, la gestion du spectre, les cadres réglementaires et l'inclusion numérique. Ils ont également visité des opérateurs comme SES et POST ainsi que la Cour de justice de l'Union européenne.

En octobre, les régulateurs de la deuxième cohorte iPRIS ont eu l’occasion de présenter les progrès de leurs initiatives de changement lors de la session de suivi à Dar-es-Salaam. Du 10 au 25 novembre, SPIDER a accueilli la quatrième cohorte d’iPRIS pour une formation intensive entre pairs.

Enfin, en décembre, SPIDER participera à IGF (Internet Governance Forum) à Riyad, où l’accent sera mis sur les politiques, la sensibilisation et les initiatives de renforcement des capacités afin d’optimiser les opportunités numériques et aborder les risques numériques émergents. Si vous êtes là, passez nous voir !

Je tiens à vous remercier tous de faire partie de ce parcours de transformation numérique de l’Afrique avec iPRIS.

Bien à vous,

Dr. Caroline Wamala Larsson

Directrice, SPIDER

 


 

Les actualités iPRIS

Le premier cycle francophone d’iPRIS

Première cohorte iPRIS des délégués d’Afrique Francophone à la Cour de justice de l'Union européenne à Luxembourg.

La formation de la toute première cohorte francophone d’iPRIS a eu lieu à Luxembourg du 8 à 25 septembre 2024.  Pour en savoir plus

 

La phase de suivi en Afrique – Dar es Salaam, Tanzanie, octobre 2024

Des délégués de la session à Dar es Salaam.

La session régionale de renforcement des capacités et de partage des connaissances entre pairs pour la deuxième cohorte anglophone d'iPRIS s'est tenue à Dar es Salaam, en Tanzanie, du 7 au 10 octobre 2024. Pendant cette session, le progrès des initiatives de changement a été examiné. Le forum a réuni des experts en télécommunications de l'ICASA Afrique du Sud, de l'ICTA Maurice, du LCA Lesotho, du PURA La Gambie, TCRA Tanzanie, UCC Ouganda, PTS, EACO, WATRA, CRASA, SPIDER, Délégation de l'UE en Tanzanie ainsi que Ericsson Pour en savoir plus

 

La troisième session de formation iPRIS a eu lieu en Suède du 10 au 27 novembre

Les délégués experts de la cohorte 2024 d’iPRIS à Stockholm

Ce novembre, du 10 au 27 novembre, nous étions ravis d'accueillir à Stockholm en Suède, la quatrième cohorte iPRIS, 2024C ! Ces experts de la réglementation du Liberia, du Ghana et du Zimbabwe ont suivi une formation intensive de 2,5 semaines Pour en savoir plus


Sommet de l'ONU pour l'avenir : Faire progresser les télécommunications et l'inclusion numérique

Documents issus du Sommet de l'avenir (source ONU)

Lors de l'Assemblée générale des Nations Unies de cette année, les dirigeants se sont réunis pour approuver le Pacte pour l'avenir, un accord avant-gardiste lancé lors du Sommet des Nations Unies pour l'avenir. Signé le 22 septembre 2024, le pacte trace une voie claire pour le déploiement de systèmes de télécommunications avancés et la réduction de la fracture numérique dans le monde. Pour en savoir plus

 

La 22e réunion annuelle de Fratel 2024

Photo avec l’autorisation de Fratel

SPIDER, à travers sa directrice et la coordinatrice d’iPRIS francophone, a participé à la 22e réunion annuelle de Fratel à Libreville. Cette réunion du réseau francophone de régulation des télécommunications était organisée par l’Autorité de régulation du Gabon, l’ARCEP, et avait pour thème :  Quels modèles d’affaires et quelles stratégies des opérateurs télécom, dans le futur ? Pour en savoir plus

 

ANRTIC-Comores et ARTEC-Madagascar renforcent leur partenariat en télécommunications à travers une mission collaborative.

Photo avec l’autorisation de Fratel Une délégation de l'ANRTIC-Comores a effectué une mission à Madagascar du 29 juillet au 1er août 2024 avec leur homologue malgache, l'ARTEC.

La délégation de l'ANRTIC-Comores a effectué une visite de travail à Madagascar du 29 juillet 2024 au 1er août 2024, où elle a rencontré ses homologues de l'ARTEC (le régulateur des télécommunications de Madagascar). Pour en savoir plus

 

Événements à venir
● Réunion Préparatoire Régionale pour le WTDC-25 pour l'Afrique (RPM-AFR), du 8 au 9 avril 2025, Nairobi, Kenya.
● L'équipe Europe au Africa Tech Festival, du 11 au 14 novembre 2024.
● 47e Journée des Télécommunications / TIC de l'ATU, le 7 décembre, E-réunion, Nairobi

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Pour toute question liée aux médias/projets, veuillez contacter :
Mme Edna Soomre, Responsable de projet - iPRIS
ipris@spidercenter.org

iPRIS est un projet soutenu dans le cadre de l'Initiative Team Europe "D4D pour l'économie et la société numériques en Afrique subsaharienne" (Code : 001). Le projet est rendu possible grâce au cofinancement de l'UE, de la Suède et du Luxembourg.

Autres actualités

  • Roaming gratuit Togo, Bénin et Ghana
  • Rapport GSMA
novembre 8, 2024
5 minutes
Rapports

ZICTA publie le rapport de marché semestriel 2024

Le secteur des TIC en Zambie continue de servir de puissant catalyseur pour la transformation économique et sociale. Comme le souligne le rapport de marché semestriel 2024, les avancées significatives dans le domaine des télécommunications ont permis de généraliser l'accès au numérique, avec des abonnements au réseau mobile atteignant 21,9 millions à la mi-2024, soit un taux de pénétration de 109,2 %. Cette augmentation souligne le rôle essentiel que jouent les télécommunications dans la promotion de la connectivité, de l'innovation et du développement durable dans tout le pays.

Selon le groupe des Nations unies pour le développement durable, « la Zambie s'est engagée dans un voyage de transformation vers un avenir numérique, réalisant des progrès significatifs au cours des dernières années. L'accès à l'internet n'a cessé d'augmenter, avec environ 11,4 millions d'abonnés actifs à l'internet en 2024, ce qui témoigne de l'engagement du pays à développer la connectivité numérique et à réduire la fracture numérique. »

Les investissements dans des projets tels que le Fonds pour l'accès et le service universels (UASF), qui a permis la construction de 51 nouvelles tours de télécommunications, contribuent à réduire la fracture numérique et à étendre les services essentiels aux communautés mal desservies.

Les politiques avant-gardistes du gouvernement encouragent encore davantage la croissance. Par exemple, l'introduction d'une stratégie nationale en matière d'intelligence artificielle (IA) et le projet de loi sur les start-ups sont en passe de stimuler l'innovation et l'esprit d'entreprise dans le secteur des TIC. Alors que la Zambie se tourne vers son avenir numérique, les télécommunications seront essentielles pour soutenir les technologies émergentes telles que l'IA, la 5G et l'Internet des objets (IoT).

Lisez le rapport complet ici.

novembre 6, 2024
2 minutes
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Postal Address: Stockholm University, Department of Computer and Systems Sciences/DSV, SPIDER, P.O Box 1073, SE-164 25 Kista, Sweden

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