Melhorar as capacidades dos Reguladores de telecomunicações africanos através da Aprendizagem Entre Pares

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autorités nationales de régulation africaines (ANR)
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cadres à former
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organisations sous-régionales de régulation africaines (ORR)

Nos actualités et réflexions

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La 7ème cohorte d’ipris conclut sa phase en Suède: trois semaines de transformation réglementaire

EN BREF

  • Six ANR africaines et trois ORR ont achevé un parcours intensif de deux semaines et demie, transformant leurs Initiatives de Changement en feuilles de route concrètes pour le renforcement institutionnel
  • Au-delà de l'accès universel : les régulateurs ont redéfini l'inclusion numérique en s'attaquant aux barrières structurelles qui maintiennent 710 millions de personnes déconnectées malgré la couverture réseau
  • L'introduction du SERA (Suivi, Évaluation, Redevabilité et Apprentissage) et des outils de gestion de projets a équipé les régulateurs pour concevoir des interventions mesurables et adaptatives
  • Les visites technologiques chez Ericsson et Forsway, combinées aux sessions sur la régulation de la concurrence européenne, ont relié les cadres théoriques aux applications pratiques
  • La collaboration régionale avec ARTAO, ARCAA et EACO a souligné l'importance de l'harmonisation transfrontalière pour relever les défis partagés

Du 16 novembre au 3 décembre 2025, Stockholm a accueilli la septième cohorte d’iPRIS pour une phase européenne intensive qui a réuni six Autorités Nationales de Régulation africaines et trois Organisations sous-régionales de régulation. La NCA Ghana, la LCA Lesotho, BOCRA Botswana, PURA Gambie, la CA Kenya et MACRA Malawi, accompagnées par ARTAO, EACO et ARCAA, ont achevé un parcours d'apprentissage entre pairs qui a transformé leurs Initiatives de Changement en feuilles de route concrètes pour le renforcement institutionnel.

Semaine 1: établir les fondations

Lundi: Accueil et orientation avec présentations des Initiatives de Changement par les ANR

Mardi: Introduction à la gestion de projets pour structurer les initiatives

Mercredi: Sessions techniques sur la gestion du spectre et le déploiement du haut débit

Jeudi: Approfondissement des cadres réglementaires et de l'indépendance institutionnelle

Vendredi: Synthèse et préparation pour la semaine 2

La première semaine a posé les bases conceptuelles et techniques du cycle. Les participants ont présenté leurs Initiatives de Changement initiales, révélant des priorités nationales allant de la feuille de route spectrale nationale du Ghana aux systèmes d'alerte précoce pour la cybersécurité du Botswana. SPIDER et PTS ont guidé les régulateurs à travers les principes de gestion de projets, soulignant l'importance de définir clairement les problèmes avant de concevoir des solutions.

Les sessions techniques ont couvert la gestion du spectre, le déploiement du haut débit, l'indépendance réglementaire et la prise de décision fondée sur des preuves. Les présentations d'experts européens ont offert des perspectives concrètes sur les cadres réglementaires du Code européen des communications électroniques, tandis que les ateliers ont permis aux participants d'appliquer immédiatement ces concepts à leurs contextes nationaux.

«Un bon projet n'est pas défini par ce qu'il contient, mais par la clarté avec laquelle il résout le problème qu'il se propose de traiter», a rappelé Malena Liedholm Ndounou de SPIDER.

Semaine 2: au-delà de l'infrastructure

Lundi: Cliniques d'experts pour affiner les Initiatives de Changement avec accompagnement personnalisé

Mardi: Sessions «Au-delà de l'accès universel» et régulation de la concurrence

Mercredi: Visite d'étude chez Ericsson pour explorer les technologies émergentes

Jeudi: Approfondissement de la Diversité, l'Équité et l'Inclusion et introduction au SERA

Vendredi: Consolidation de la gestion de projets et visite chez Telia

La deuxième semaine a marqué un tournant conceptuel majeur avec les sessions «Au-delà de l'accès universel» animées par Caroline Wamala-Larsson et Malena Liedholm Ndounou. Les données GSMA ont révélé une réalité frappante: en Afrique subsaharienne, 710 millions de personnes vivent dans des zones couvertes mais n'utilisent pas régulièrement l'internet mobile, avec 93 millions de femmes ne possédant aucun téléphone mobile. Cette semaine a redéfini la façon dont les régulateurs conçoivent l'inclusion numérique, déplaçant l'attention de la couverture réseau vers les barrières structurelles qui empêchent une participation significative.

«L'accès universel n'est pas la ligne d'arrivée. C'est le point de départ, car l'accès seul ne garantit pas la participation», a souligné Caroline.

La visite chez Ericsson à Kista a permis aux participants d'explorer les technologies émergentes, de la gestion mondiale du spectre aux constellations satellitaires LEO, tandis que les sessions sur la régulation de la concurrence avec Alberto Naranjo et Björn Backgård de PTS ont offert des outils pratiques pour maintenir des marchés équitables. «Si nous n'appliquons pas de règles basées sur les coûts, l'opérateur historique fixera les prix comme bon lui semble. La régulation est là pour protéger la concurrence, pas pour l'affaiblir.»

L'introduction au Suivi, Évaluation, Redevabilité et Apprentissage par Katja Sarajeva a équipé les régulateurs d'outils pour mesurer l'impact et adapter leurs approches. 

Semaine 3: de la planification à l'action

Mardi: Présentation de Forsway sur la connectivité hybride et panel régional avec les ORR

Mercredi: Présentations finales des Initiatives de Changement et cérémonie de clôture.

La dernière semaine a consolidé les apprentissages à travers des présentations innovantes et une réflexion collective. Anders Brandter de Forsway Scandinavia a présenté un modèle hybride satellite-terrestre pour étendre la connectivité haut débit dans les zones difficiles d'accès, démontrant comment l'innovation technologique peut compléter les efforts réglementaires.

«L'inclusion numérique dépend de la technologie, oui, mais aussi du leadership politique. Sans soutien réglementaire, les solutions innovantes ne peuvent pas se développer à grande échelle», a-t-il affirmé.

Le panel avec ARTAO, ARCAA et EACO a offert des perspectives régionales essentielles sur la coordination transfrontalière, l'harmonisation réglementaire et les défis partagés en matière d'abordabilité, de financement des infrastructures et de gestion du spectre. Les panélistes ont souligné que la transformation numérique exige à la fois des capacités techniques et un engagement politique.

Le dernier jour a été consacré aux présentations finales des Initiatives de Changement par toutes les ANR. MACRA, BOCRA, CAK, PURA, LCA et NCA ont démontré comment l'apprentissage entre pairs avait renforcé leur logique de projet, clarifié leurs énoncés de problème et affiné leurs plans d'activités. Les présentations ont révélé une compréhension approfondie de l'intégration des considérations DEI, des besoins en données et des capacités internes directement dans la conception des Initiatives de Changement.

«La transformation numérique ne concerne pas seulement la technologie; elle concerne les personnes, l'inclusion et les structures qui permettent à tous de participer de manière significative», a rappelé Caroline Wamala-Larsson.

Vers la phase africaine

Stockholm a été bien plus qu'un lieu d'apprentissage pour la septième cohorte—c'était le point de départ d'une transformation qui s'étendra sur les douze prochains mois. Les Initiatives de Changement qui sont sorties de ces trois semaines portent désormais l'empreinte d'un dialogue approfondi entre régulateurs africains et experts européens, mais surtout la marque d'une collaboration entre pairs qui a permis à chaque ANR de renforcer sa vision à travers l'expérience des autres.

Les certificats distribués le dernier jour ne marquent pas une fin, mais une transition. Les outils de gestion de projets, les cadres SERA, les perspectives sur l'équité numérique et les leçons tirées des marchés européens voyagent maintenant avec les participants vers leurs contextes nationaux. La prochaine étape au Ghana en mars 2026 permettra de tester ces apprentissages dans la réalité institutionnelle africaine, là où les défis de mise en œuvre révéleront la véritable portée du travail accompli à Stockholm.

Ce qui se construit ici dépasse les frontières nationales—c'est un écosystème réglementaire africain plus interconnecté, plus conscient de ses forces collectives, et mieux équipé pour relever les défis de la transformation numérique avec ambition et pragmatisme.

 

PRIS est coordonné et mis en œuvre par SPIDER en partenariat stratégique et technique avec l'Autorité suédoise des postes et des télécommunications (PTS) et l'Institut luxembourgeois de régulation (ILR).

Le programme est financé par l’Union européenne, la Suède et le Luxembourg, dans le cadre de l’Initiative Équipe Europe D4D pour l’économie et la société numériques en Afrique subsaharienne (Code : 001).

décembre 8, 2025
6 minutes
Actualités

Semaine 2 de la 7ème cohorte d’iPRIS: De la réflexion stratégique à la mise en œuvre concrète

EN BREF

  • Les régulateurs ont approfondi leurs Initiatives de Changement à travers la gestion de projets et le SERA (Suivi, Évaluation, Redevabilité et Apprentissage)
  • 215 millions de femmes en Afrique subsaharienne vivent dans des zones couvertes mais restent déconnectées, avec 93 millions ne possédant aucun téléphone mobile
  • Les visites chez Ericsson et Telia ont permis de relier les cadres européens aux réalités africaines des télécommunications

 

Cette deuxième semaine à Stockholm a fait passer les participants de la NCA Ghana, de la LCA Lesotho, de BOCRA Botswana, de PURA Gambie, de la CA Kenya et de MACRA Malawi des concepts théoriques à l'action réglementaire concrète.

Lundi 25 novembre: Accompagnement personnalisé des Initiatives de Changement

La semaine a démarré par des sessions fermées avec les experts des ORR, de SPIDER et de PTS. Chaque équipe a affiné la définition de ses problématiques réglementaires, testé ses hypothèses et identifié les preuves nécessaires pour étayer ses propositions.

Mardi 26 novembre: Au-delà de l'accès universel et régulation de la concurrence

Le Dr. Caroline Wamala Larsson et Malena Liedholm Ndounou ont bousculé la vision traditionnelle de la connectivité à l'Université de Stockholm. Les données GSMA révèlent qu'environ 710 millions de personnes en Afrique subsaharienne se trouvent dans une zone de couverture mais n'utilisent pas régulièrement l'internet mobile, soit un écart d'utilisation de 61%. Plus frappant, 93 millions de femmes ne possèdent aucun téléphone mobile, tandis que 215 millions sont couvertes mais n'accèdent pas à l'internet mobile.

«L'accès universel n'est pas la ligne d'arrivée. C'est le point de départ, car l'accès seul ne garantit pas la participation», a rappelé le Dr. Caroline.

En après-midi, Alberto Naranjo et Björn Backgård de PTS ont exploré la régulation de la concurrence, expliquant comment le modèle ALRIC maintient une concurrence équitable dans l'Union européenne.

«Si nous n'appliquons pas de règles basées sur les coûts, l'opérateur historique fixera les prix comme bon lui semble», a affirmé Alberto Naranjo.

Mercredi 27 novembre: Immersion technologique chez Ericsson

À Kista, les participants ont exploré les évolutions du marché mondial, la gestion du spectre, les constellations satellitaires LEO et les politiques d'intelligence artificielle. L'après-midi à l'Ericsson Imagine Studio a offert des démonstrations pratiques de jumeaux numériques, de découpage de réseau et de solutions d'entreprise. Un panel avec Ericsson, Telia et PTS a clôturé la journée.

Jeudi 27 novembre: DEI, gestion de projets et fondements du SERA

Caroline a approfondi la Diversité, l'Équité et l'Inclusion, analysant comment les normes de genre, d'âge et de statut socio-économique déterminent qui peut véritablement participer à l'économie numérique. «Si les institutions ne confrontent pas leurs propres biais, elles risquent de reproduire les inégalités qu'elles visent à résoudre», a-t-elle averti.

Malena Liedholm Ndounou a guidé les équipes sur la conception des Initiatives de Changement, insistant sur la clarté d'objectif et la documentation rigoureuse. 

Katja Sarajeva a introduit le SERA, démontrant comment ces systèmes créent des boucles de rétroaction centrées sur les utilisateurs. 

Vendredi 29 novembre: Consolidation et visite chez Telia

Malena a consolidé l'apprentissage en gestion de projets, soulignant que chaque Initiative de Changement efficace commence par une définition claire du problème et une compréhension partagée.

Les participants se sont ensuite rendus chez Telia pour des perspectives pratiques sur les opérations télécom européennes.

Cette deuxième semaine a doté les régulateurs d'outils concrets et de cadres conceptuels solides pour transformer leurs Initiatives de Changement en projets inclusifs, mesurables et adaptés à leurs contextes nationaux. Armés d'une compréhension approfondie de l'équité numérique, de la gestion de projets rigoureuse et des systèmes SERA, les participants retournent dans leurs pays avec les moyens de conduire une régulation qui place véritablement les communautés au cœur de la transformation numérique africaine.

 

iPRIS est coordonné et mis en œuvre par SPIDER en partenariat stratégique et technique avec l'Autorité suédoise des postes et des télécommunications (PTS) et l'Institut luxembourgeois de régulation (ILR).

Le programme est financé par l’Union européenne, la Suède et le Luxembourg, dans le cadre de l’Initiative Équipe Europe D4D pour l’économie et la société numériques en Afrique subsaharienne (Code : 001).

décembre 2, 2025
3 minutes
Actualités

La septième cohorte iPRIS établit les bases d'une transformation réglementaire

17 au 21 novembre, Stockholm, Suède 

TL;DR

  • Six ANR africaines (Ghana, Kenya, Lesotho, Malawi, La Gambie, Botswana) et trois ORR (ARTAO, EACO, ARCAA) ont participé à la première semaine de formation iPRIS à Stockholm.
  • Chaque pays a présenté son initiative pour le changement : feuilles de route spectrales, réseaux communautaires, régulation de l'IA, protection des consommateurs, et infrastructure numérique sécurisée.
  • Les sessions PTS ont couvert l'indépendance réglementaire, le déploiement du haut débit, la cartographie basée sur les données, et la protection de l'utilisateur final.
  • SPIDER a animé des ateliers de gestion de projet pour affiner les initiatives avec des objectifs clairs et des indicateurs mesurables.
  • La semaine a établi les bases d'un apprentissage entre pairs et d'une collaboration intercontinentale pour renforcer les capacités réglementaires en Afrique.

La première semaine d'un programme intensif réunissant des autorités nationales de régulation africaines et des experts européens s'est déroulée autour de son objectif commun: renforcer les capacités institutionnelles et façonner des initiatives pour le changement porteuses pour les écosystèmes numériques africains.

Six autorités nationales de régulation - NCA Ghana, LCA Lesotho, BOCRA Botswana, PURA La Gambie, CA Kenya et MACRA Malawi - ont participé à cette semaine d'apprentissage par les pairs, accompagnées par les organisations sous-régionales de régulation ARTAO, EACO et ARCAA. Les journées ont alterné entre présentations nationales, sessions techniques animées par l'Autorité suédoise des Postes et Télécoms (PTS) et ateliers de gestion de projet pilotés par SPIDER.

Lundi: Six pays, six visions institutionnelles

La semaine a débuté par la présentation des initiatives pour le changement portées par chaque autorité nationale. Edem Debrah, de la NCA Ghana, a exposé un projet ambitieux de feuille de route spectrale nationale couvrant la période 2025-2035, destinée à harmoniser les politiques fragmentées et à anticiper les besoins futurs en spectre pour la 5G, l'Internet des Objets (IoT) et les services satellitaires. Thomas Luti, de la CA Kenya, a présenté une étude de faisabilité sur les réseaux communautaires visant à connecter 2,2 millions de personnes dans 19 comtés encore mal desservis.

Le Lesotho, représenté par Alex Maama, s'est concentré sur la préparation réglementaire face à l'intelligence artificielle et aux technologies émergentes. «La LCA comprendra l'état actuel et travaillera de manière proactive sur la politique requise pour réguler efficacement les technologies émergentes pour le bien du pays», a-t-il déclaré. Nicholas Kanyenda du MACRA Malawi a défendu le renforcement de la protection des consommateurs par des accords de niveau de service contraignants et une surveillance automatisée des pannes.

Les deux équipes du BOCRA Botswana ont présenté des initiatives complémentaires: l'établissement d'une infrastructure nationale à clés publiques pour sécuriser les services gouvernementaux numériques, et le renforcement des capacités techniques face aux défis posés par les opérateurs satellitaires LEO comme Starlink. Dawda Jammeh, de PURA La Gambie, a souligné l'urgence de centraliser la gestion du spectre et de déployer leur nouveau véhicule de surveillance spectrale.

Edna Soomre de SPIDER a rappelé aux participants le principe fondateur du programme: «Nous voulons vous conduire vers les résultats de vos initiatives pour le changement. Vous avez les réponses parce que vous connaissez le contexte».

Mardi: Indépendance réglementaire et cadres Européens

La deuxième journée a exploré les fondements institutionnels et juridiques de la régulation efficace. Alexandra Högberg a ouvert avec une session sur la gestion de projet, insistant sur l'importance de définir clairement les objectifs: «La clarté de l'objectif est ce qui maintient un projet ancré lorsque tout autour de lui change». Lars Gustafsson a retracé l'évolution du marché suédois des télécommunications, montrant comment la régulation doit s'adapter aux transformations technologiques.

Per Andersson et Antonia Wopenka ont ensuite détaillé les cadres institutionnels qui soutiennent l'offre commune européenne. Per a expliqué le modèle constitutionnel suédois où les ministères établissent les politiques générales mais ne peuvent intervenir dans les décisions réglementaires individuelles. «L'indépendance n'est pas symbolique. C'est la garantie constitutionnelle qui assure que les décisions sont prises sur la base du droit, non de la politique», a-t-il souligné.

Antonia a présenté le code européen des communications électroniques et les nouveaux instruments de l'UE, notamment la loi sur l'infrastructure gigabit et la réglementation sur l'intelligence artificielle. «Les règles harmonisées sont importantes parce que les marchés numériques ne s'arrêtent pas aux frontières nationales», a-t-elle rappelé.

Mercredi: Cartographie, déploiement et données probantes

La troisième journée s'est concentrée sur les infrastructures haut débit et l'importance des données dans la prise de décision réglementaire. Andreas Wigren a présenté le parcours suédois en matière de déploiement du haut débit, soulignant que «le soutien de l'État fonctionne mieux lorsqu'il complète le marché, plutôt que de le remplacer». Jens Ingman a démontré l'utilisation des systèmes d'information géographique pour guider les investissements: «Une bonne cartographie est la base de bonnes décisions. Sans données précises, vous ne pouvez ni planifier ni réguler efficacement».

Les contributions des ANR africaines ont enrichi les discussions. Le Ghana a évoqué les défis de stimulation du déploiement dans les zones à faible rentabilité commerciale. Le Kenya a souligné la pertinence croissante des outils SIG pour orienter le déploiement de la fibre et l'expansion de la 4G. Le Malawi a exprimé son intérêt pour les systèmes de cartographie capables de prédire la demande en zones rurales.

L'après-midi, les participants se sont rendus au siège de PTS pour une session technique sur les communications sécurisées animée par Per Erik Vitasp, Gustav Söderlind et Joakim Aspengren, suivie d'une réception en soirée favorisant les échanges informels entre pairs.

Jeudi: Protéger l'utilisateur final et garantir l'inclusion

La quatrième journée a mis l'accent sur les dimensions sociales de la régulation. Lisa Gurner a présenté l'approche européenne de la protection de l'utilisateur final, expliquant comment les règles de transparence, les procédures de changement d'opérateur et la supervision préventive créent un marché où les consommateurs peuvent prendre des décisions éclairées. 

«La protection de l'utilisateur final ne concerne pas seulement les règles. Il s'agit de créer un marché où les gens peuvent avoir confiance que l'information qu'ils reçoivent est claire, juste et compréhensible», a-t-elle déclaré.

Hans von Axelson a exploré l'inclusion numérique et les mécanismes pratiques qui garantissent l'accessibilité pour tous, y compris les personnes handicapées. «L'accessibilité n'est pas une faveur. C'est un droit, et elle doit être intégrée dans chaque décision qui façonne l'environnement numérique», a-t-il affirmé.

L'après-midi, Claes Hultholm et Jesper Simons ont détaillé le système suédois de numérotation et d'adressage. Ils ont expliqué comment PTS alloue les ressources, supervise leur utilisation et récupère les numéros inutilisés pour éviter la pénurie. «Un plan de numérotation est une ressource nationale. Il doit être géré avec soin, transparence et prévoyance», a souligné Claes Hultholm. Les contributions des ANR africaines ont révélé des défis similaires: pénuries de numéros, gestion de la fraude et besoin de processus d'allocation transparents.

Vendredi: Préparer l'avenir et affiner les projets

La semaine se conclura par des sessions prospectives sur les tendances réglementaires futures et la gestion du spectre, animées par Bo Andersson, Amela Hatibovic, Gustav Lenninger et Fredrik Johansson. SPIDER organisera également un atelier pratique pour affiner les initiatives pour le changement, garantir leur faisabilité et renforcer les indicateurs de suivi. La journée se terminera par une évaluation collective et une visite culturelle du Palais royal de Stockholm.

Des fondations solides pour un cycle transformateur

Cette première semaine a établi un cadre robuste pour le travail de la septième cohorte iPRIS. En combinant apprentissage entre pairs, expertise technique européenne et accompagnement méthodologique, le programme a permis aux ANR africaines de consolider leurs initiatives pour le changement et de construire des liens professionnels durables. Les semaines à venir approfondiront ces acquis et accompagneront la mise en œuvre concrète des projets nationaux visant à renforcer les écosystèmes numériques africains.

iPRIS est coordonné et mis en œuvre par SPIDER en partenariat stratégique et technique avec l'Autorité suédoise des postes et des télécommunications (PTS) et l'Institut luxembourgeois de régulation (ILR).

Le programme est financé par l’Union européenne, la Suède et le Luxembourg, dans le cadre de l’Initiative Équipe Europe D4D pour l’économie et la société numériques en Afrique subsaharienne (Code : 001).

 

novembre 21, 2025
6 minutes
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"iPRIS est un projet soutenu dans le cadre de l'initiative Team Europe" D4D pour l'économie numérique et la société en Afrique subsaharienne" (Code : 001). Le projet est rendu possible grâce au cofinancement de l'UE, de la Suède et du Luxembourg. Le contenu de ce site web relève de la seule responsabilité des partenaires de mise en œuvre et ne réflète pas nécessairement les vues de l'Union Européenne, de la Suède ou du Luxembourg"

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